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Infolettre nº 126
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Mars 2024
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Seul collège à représenter l'Amérique
L'aventure extraordinaire du Cégep
John-Abbott au Prix Goncourt des Lycéens 2023 |
Huit étudiantes et un étudiant du Cégep John-Abbott ont lu 16
romans de langue française en 8 semaines, soit deux par semaine,
pour un total de 5032 pages. De plus, elles ont participé aux
délibérations régionales du Prix Goncourt des Lycéens à Paris,
et une des leurs a fait partie du jury national à Rennes. Nous
vous proposons un retour sur une aventure exceptionnelle avec
Kamila Michelle Contreras Zarate et les deux professeurs
responsables du projet, soit Ariane Bessette et Daniel
Rondeau.
« C'est une grosse organisation, et peu de professeurs
osent
s'aventurer dans un tel projet »
Daniel Rondeau connaît plusieurs collègues et amis qui ont
participé au Prix Goncourt des Lycéens par le passé. Pour les
professeurs qui décident de s'investir dans un tel projet, la
charge est de taille, car il faut lire les 16 romans en
nomination, puis trouver le financement et le temps de s'y
investir à fond.
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Solidarité internationale et Soins infirmiers
« Y a-t-il une infirmière à bord? »
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Le 2 janvier dernier, huit étudiantes et deux enseignantes en
soins infirmiers du Collège d'Alma décollent pour un stage
international au Bénin. Jusqu'ici tout va bien; toutes ont suivi
une solide formation pré-départ et les organismes Infirmières et
Infirmiers Sans Frontières (IISF) et FeedNeeds assurent la
logistique. Puis, à plusieurs kilomètres d'altitude lors du vol
vers Cotonou, urgence médicale.
Deux mois plus tard, Joannie Potvin, une des enseignantes, n'a
toujours pas complètement atterri de ce vol.« C'était comme dans
les films. » Dès l'embarcation, elle a un mauvais pressentiment
en remarquant un homme incapable de se rendre à son siège sans
l'aide d'employés de l'aéroport. Une fois au-dessus de la Côte
D'Ivoire, son état se détériore. On sonne à l'aide, mais pris au
dépourvu, un membre de l'équipage interpelle les passagers : « Y
a-t-il un médecin à bord? »
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Convention collective
Les professionnels des collèges persistent
et signent
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D'intenses négociations ont mené à la convention collective
2023-2025 des professionnels des cégeps. Plus de 90 % des votes
ont été favorables à l'entente de principe. Les pourparlers
visaient notamment la revalorisation et la rétention du
personnel professionnel dans le réseau. L'expertise du personnel
professionnel influence l'évolution des dossiers
institutionnels. Un pouvoir qui, sans être décisionnel, a un
impact certain sur la dynamique collégiale.
À la Fédération du personnel professionnel des collèges
(FPPC-CSQ), qui représente 2 100 personnes réparties dans 38
syndicats, l'entente a été entérinée à 91,2 %. Les 760
professionnels représentés par le Syndicat de professionnels du
gouvernement du Québec (SPGQ) ont approuvé l'entente à 92,7 %.
« L'objectif de la négociation était d'arrêter que les
professionnels quittent les cégeps. Les conditions de travail
dans le réseau accusaient beaucoup de retard sur les
universités, les municipalités ou le fédéral. » soutient Éric
Cyr, président de la FPPC-CSQ.
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Entrevue avec Annie-Claude Prud'homme
Lancement du livre « La relation qui transforme » |
Le Portail du réseau collégial du Québec s'entretient avec
Annie-Claude Prud'homme, codirectrice de La relation qui
transforme, Récit d'expérience et dialogues pédagogiques entre
enseignant.e.s d'Haïti et du Québec.
Lors de l'entrevue, Annie-Claude s'est généreusement livrée sur
l'idée principale derrière cet ouvrage codirigé avec Jean Noé
Alceus, coordonnateur pédagogique du Collège de la
Sainte-Famille aux Gonaïves, mais a surtout réussi à souligner
la transcendantalité de la notion de relation pédagogique au
sein de l'éducation. Une relation qui semble gagner à se bâtir
davantage sur des piliers humains tels que la vulnérabilité et
la réciprocité, et ce pour tous ses acteurs.
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Journée internationale du droit des femmes
Quand le collégial se conjugue au
féminin |
À l'occasion de la journée internationale du droit des femmes,
le Portail a revisité les statistiques sur la présence des
femmes dans le réseau collégial.
Un collège majoritairement féminin
- La population étudiante totale des cégeps compte 41,9 %
d'hommes
et 58,1 % de femmes.
- Les étudiantes sont majoritaires dans les domaines
techniques,
notamment en santé et en service social, éducatif et
juridique,
ainsi qu'au secteur préuniversitaire, à l'exception des
programmes Sciences informatiques et mathématiques, et
Musique.
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Partenariat Collecto - Formations continues
Des formations PAR et POUR le réseau
collégial |
FC+ ou le perfectionnement en mode collégial. Quinze formations
taillées sur mesure pour le personnel des cégeps sont offertes
dans le nouveau répertoire FC+. FC+ repose sur le partenariat de
Collecto avec les formations continues des cégeps. Une démarche
qui met en lumière leur expertise et leur agilité. Ainsi, les
formations continues se positionnent d'emblée comme références
pour le perfectionnement du personnel des cégeps par le réseau
des cégeps.
Mais pourquoi un tel répertoire ? La directrice des services
professionnels de Collecto, Catherine Dufort, explique que les
cégeps s'adressent souvent à Collecto pour former les équipes.
« Nous référons des consultants experts ou des firmes
spécialisées. Cependant, nous étions interpellés par le fait que
les cégeps ne connaissaient pas toujours bien leurs propres
ressources ou celles des autres collèges [...] »
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Une nouvelle escouade bioalimentaire
Un regroupement de 12 CCTT pour répondre
aux enjeux complexes qui se retrouvent dans nos assiettes
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Fort de la collaboration de ces centres, le Réseau des CCTT,
centres collégiaux de transfert de technologies et de pratiques
sociales novatrices, est fier de présenter une troisième
escouade, cette fois-ci, au niveau bioalimentaire. Entrevue avec
Madame Marie-Pierre Dufresne, présidente de l'escouade
bioalimentaire et directrice générale de Biopterre, CCTT en
développement de bioproduits rattaché au Cégep de La Pocatière.
La force de la collaboration
En fait, il faut comprendre que chaque centre a son propre
écosystème d'innovation très complexe. En regroupant ceux-ci en
escouade, on augmente leur force d'impact. Leurs expertises
combinées et leur vision multifacette permettent d'adapter leurs
interventions à la réalité du marché, et ce, de manière plus
efficace et structurante, explique Marie-Pierre Dufresne,
présidente de l'escouade bioalimentaire et directrice générale
de Biopterre.
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