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La plupart des étudiants canadiens utilisent maintenant l'IA générative
et ils avouent qu'ils n'apprennent pas autant
Selon une nouvelle étude de KPMG au Canada, près de 70 % des étudiants craignent de ne pas apprendre autant ou de retenir moins de connaissances
Selon une nouvelle étude de KPMG au Canada publiée alors que l'année scolaire bat son plein, 6 étudiants canadiens sur 10 (59 %) utilisent maintenant l'intelligence artificielle (IA) générative pour effectuer leurs travaux scolaires, contre 52 % l'année précédente. Bien que la plupart d'entre eux disent que de tels outils ont amélioré la qualité de leurs travaux et les ont aidés à passer des examens, les deux tiers admettent apprendre moins ou retenir moins de connaissances, ce qui soulève des préoccupations quant à leur popularité croissante auprès des étudiants. « Les enseignants devraient réfléchir aux conséquences pour cette génération qui, bien qu'elle soit habile dans l'utilisation de la technologie, pourrait ne pas développer la réflexion critique dont elle a besoin pour mener une vie et une carrière réussies », a affirmé C.J. James, associée et leader nationale, Éducation, KPMG au Canada, en vue du Symposium annuel sur l'enseignement supérieur du cabinet qui se tiendra à Toronto. « Étonnamment, plus de 80 % des étudiants affirment avoir prétendu que du contenu généré par l'IA était leur propre travail, et il semble que la plupart ne disent pas à leur enseignant qu'ils utilisent ces outils. » Selon le sondage, jusqu'à 63 % des étudiants utilisent des outils d'IA générative quelques fois par semaine. Ils y ont principalement recours pour générer des idées (46 %), effectuer des recherches (41 %) et modifier et réviser des travaux (38 %). C.J. affirme également que même si les études montrent que les étudiants s'appuient beaucoup sur l'IA générative, ces derniers semblent se sentir coupables de s'en servir. « Près des deux tiers des répondants estiment que l'utilisation de l'IA générative constitue une tricherie et craignent de se faire prendre ou d'avoir des ennuis s'ils s'y fient », dit-elle. « Dans un monde où l'IA façonne l'avenir, une expérience d'apprentissage qui favorise un lien négatif avec l'utilisation de l'IA est non seulement nuisible aux établissements d'enseignement, mais aussi aux étudiants canadiens qui représentent la prochaine génération. » Faits saillants du sondage :
Les étudiants veulent que l'IA occupe une plus grande place dans leur université Les étudiants canadiens souhaitent une adoption plus étendue de l'IA en milieu scolaire. Les répondants ont classé l'acquisition de compétences et la planification de carrière en tête des domaines où l'utilisation de l'IA serait pertinente (55 %), suivis de près par l'intégration et l'orientation (54 %), les admissions (52 %) et la planification des parcours de formation (52 %). « Il est clair que le milieu des affaires se tourne déjà vers l'IA générative pour stimuler l'innovation et la productivité, affirme C.J. Les établissements d'enseignement canadiens ont également la possibilité et la capacité d'exploiter l'IA dans leurs activités afin de mieux outiller les administrateurs et les enseignants, et dans leurs programmes d'études existants pour fournir aux étudiants les ensembles de compétences dont ils auront besoin sur le marché du travail. » Capable d'analyser de vastes ensembles de données, l'IA générative peut aider les établissements d'enseignement à améliorer l'efficacité administrative et la réussite des étudiants. Par exemple, elle est en mesure de fournir des renseignements sur le rendement des étudiants et des départements, de favoriser la mobilisation des étudiants, d'offrir aux enseignants plus de temps pour développer des expériences d'apprentissage personnalisées et de créer du matériel de recrutement unique pour attirer des étudiants potentiels. « Sept étudiants sur dix disent qu'ils se tournent vers l'IA générative pour obtenir de l'aide plutôt que vers leurs enseignants. Il est donc impératif que les établissements d'enseignement postsecondaire s'adaptent rapidement à ce nouvel environnement », affirme Jameel Ahamed, associé, Stratégie technologique et transformation numérique, KPMG au Canada. « Les résultats de notre sondage montrent clairement qu'ils doivent à la fois tirer parti de son potentiel et établir des directives d'utilisation. Bien que bon nombre de ces établissements aient établi des politiques de gouvernance, il sera essentiel d'avoir le bon cadre en place pour accélérer l'adoption et la mise en œuvre de l'IA générative pour leur personnel, leurs enseignants et leurs étudiants. « Pour que la technologie telle que l'IA générative soit un outil d'apprentissage efficace, les étudiants doivent savoir quand ils peuvent et ne peuvent pas l'utiliser dans le cadre de leurs travaux scolaires. De plus, les enseignants ont besoin de directives sur la façon d'évaluer les travaux d'élèves qui ont été effectués ou améliorés au moyen de la technologie. Ils doivent aussi savoir comment s'assurer que son utilisation ne nuit pas à l'expérience et au développement éducatifs des élèves, mais améliore ces facettes », ajoute-t-il. Autres conclusions du sondage :
Le 22 octobre, KPMG tiendra à Toronto un symposium d'une journée sur des sujets allant de l'IA à l'amélioration de la viabilité financière, en passant par l'équité et l'accès aux études supérieures. À propos du sondage Répertoire sur l'adoption de l'IA générative de KPMG au Canada À l'aide de la plateforme de recherche en ligne Methodify de Sago, KPMG a sondé 2 974 Canadiens de 18 ans et plus entre le 6 et le 21 août 2024 afin de mesurer l'adoption et l'utilisation de l'IA générative. 423 de ces répondants étaient aux études dans un établissement secondaire, postsecondaire ou de formation professionnelle. De ce nombre, 43 % vont à l'université, 24 % sont des étudiants de deuxième ou troisième cycle ou étudient à temps partiel, 20 % vont au cégep ou au collège, 7 % sont à l'école secondaire et 6 % sont aux études en formation technique ou professionnelle. Parmi les étudiants sondés, 59 % utilisent l'IA générative pour effectuer leurs travaux scolaires. Un mot sur KPMG au Canada Le cabinet est constitué en vertu des lois de l'Ontario et membre de l'organisation mondiale KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Limited, société de droit anglais à responsabilité limitée par garantie. Chaque cabinet membre est une personne morale distincte et indépendante, et se décrit comme tel. Pour plus d'information, consultez le site kpmg.com/ca/fr. Pour toute demande d'information de la part des médias, adressez-vous à : Alannah Page SOURCE KPMG LLP |
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