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Le Cégep de la Gaspésie et des Îles solidifie son lien avec le Sénégal
Les personnes impliquées dans ce projet l'ont présenté mercredi à Gaspé.
Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles obtient près de 25 millions de dollars d’Ottawa pour développer ce qu’il considère comme son plus important projet de coopération internationale au Sénégal.
Ce projet vise notamment à développer des entreprises-écoles dans les secteurs de l’aquaculture, de la transformation de mollusques ou de la production maraîchère.
L’objectif est de former et de créer des emplois pour des femmes et de jeunes Sénégalais entre 15 à 34 ans, qui représentent 60 % des chômeurs du pays, afin de freiner leur exode vers l’étranger et, surtout, pour les sortir de la pauvreté.
Depuis très longtemps, on n’a pas donné un message positif à cette jeunesse en leur montrant que l’Afrique est une terre d’opportunités et cette opportunité-là doit être saisie à travers des projets comme ça , prône le directeur du Centre de suivi écologique de Dakar, Cheikh Mbow.
Les trois axes du projet Compétences professionnelles et employabilité des jeunes en environnement
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La formation technique de jeunes femmes et de jeunes hommes à travers deux nouvelles entreprises-écoles, qui seront gérées avec un partenaire éducationnel implanté au Sénégal;
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La mise en place de solutions favorisant la restauration de la biodiversité et l’adaptation aux changements climatiques dans les deux zones visées;
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L’entrepreneuriat des jeunes femmes et des jeunes hommes dans les domaines de l’économie circulaire bleue et verte.
Source : Cégep de la Gaspésie et Îles
Ces entreprises-écoles seront implantées dans deux réserves écologiques, soit celle du delta du fleuve Sénégal et celle du delta du Saloum.
Cela veut dire que le métier de bénévolat, ou celui qui travaillait sans avoir de compétences reconnues, se verra offrir une chance d’avoir sa compétence reconnue, mais aussi favoriser l’installation d’une microentreprise pour pouvoir, disons, s’en sortir économiquement , précise le directeur de la Direction des aires marines communautaires protégées au gouvernement du Sénégal, Monmar Sow.