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Cinq projets de décarbonation nord-côtiers financés par Québec

Les trains du secteur minier sont souvent alimentés au diesel. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ann-Édith Daous

Alban Normandin.

Trains à hydrogène, système pour traiter les boues de la salmoniculture et biostimulant à base d’algues... Cinq projets de décarbonation sur la Côte-Nord ont reçu environ 150 000 $ de Québec pour raffiner leurs technologies qui pourraient réduire les émissions de gaz à effet de serre de certaines industries dans la région.

C’est le cas notamment d’un projet de train carboneutre équipé d’une motorisation à hydrogène adaptée au climat extrême, piloté par deux unités de recherche affiliées au Cégep de Sept-Îles.

Cette technologie permettrait de remplacer les moteurs au diesel des locomotives utilisés, par exemple, dans le transport de minerai.

Afin de réduire l’empreinte carbone de cette industrie, les trains seraient plutôt équipés d'un moteur alimenté par une pile à combustible hydrogène, explique Khaled Ziane, le gestionnaire à la recherche et au développement au CR2ie, affilié au Cégep de Sept-Îles.

Khaled Ziane.

 

Le projet de Khlaed Ziane est récipiendaire du volet Grand défi de la décarbonation du Québec du Réseau des Centres collégiaux de transfert de technologie et de pratiques sociales novatrices.

Photo : Radio-Canada / Centre de recherche et d'innovation en intelligence énergétique

Le transport et la production d'hydrogène sont des défis. Avec le financement, on veut faire des tests en climat nordique, c’est-à-dire avec le climat extrême de froid. Est-ce que c’est rentable? Pas rentable? C’est vraiment ça, le test.

Une citation deKhaled Ziane, gestionnaire R&D et des opérations au CR2ie

À petite échelle, l’équipe entend fabriquer un électrolyseur afin de produire de l'hydrogène vert au Cégep de Sept-Îles. Ensuite, les chercheurs souhaitent faire l’acquisition d'une pile à combustible et ainsi, comparer les types de propulsion.

La maquette d'un train à côté d'un citerne d'hydrogène et d'une éolienne.

 

L'équipe du CR2ie souhaite évaluer l'efficacité de cette technologie par temps de froid extrême.

Photo : Centre de recherche et d'innovation en intelligence énergétique

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