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Les cégépiens réclament un test en français à l’arrivée au cégep
Pour améliorer la maîtrise du français écrit des cégépiens, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) réclame l’instauration d’un test diagnostique pour tous les étudiants afin que ceux qui en ont besoin s’inscrivent à un cours de renforcement en orthographe au tout début de leurs études collégiales.
Daphnée Dion-Viens - Journal de Québec
Cette évaluation permettrait « de les soutenir dès leur arrivée au cégep », fait valoir sa présidente, Maya Labrosse. Présentement, des cégeps imposent un cours de mise à niveau après un échec au premier cours de français. « Vaut mieux prévenir plutôt que guérir », affirme Mme Labrosse.
Plus fiable que le bulletin
D’autres cégeps imposent ce cours d’appoint à des étudiants qui ont eu de faibles résultats en français en cinquième secondaire. Or, la note inscrite dans le bulletin de cinquième secondaire est parfois difficilement comparable d’une école à l’autre, fait valoir Maya Labrosse.
« Beaucoup d’établissements collégiaux utilisent déjà un test pour classer les étudiants en anglais, parce que la note au secondaire ne dit pas toujours grand-chose sur le niveau de compétences de la personne étudiante », fait-elle remarquer.
Cette prise de position survient alors que La Presse rapportait hier que le taux de réussite à l’épreuve ministérielle d’écriture de cinquième secondaire avait chuté drastiquement dans plusieurs centres de services scolaires entre 2019 et 2022.
La baisse est toutefois nettement moins marquée pour le taux de réussite global au cours de français de cinquième secondaire, qui prend aussi en compte la note-école obtenue par l’élève.
La FECQ aimerait par ailleurs que ce cours de renforcement obligatoire puisse être considéré comme un cours complémentaire, plutôt que de s’ajouter à ceux déjà prévus dans le parcours scolaire de l’étudiant.