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Infolettre nº 131
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Novembre 2024
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Cultiver le « vivre en français »
Le Cégep Gérald-Godin, pilier collégial
francophone
2024-2025 |
L’Ouest-de-l’Île de Montréal est connu comme zone allophone et
anglophone. Depuis 25 ans, le Cégep Gérald-Godin se veut un
bastion de la culture francophone dans ce milieu plurilingue. Un
contexte qui lui a permis d’acquérir une solide expertise en
développement de compétences en français. Fort de ses
réalisations, le Cégep Gérald-Godin inaugurait, le 18 octobre
2024, le Centre de recherche et d’innovation en francophonie
éducationnelle, le CRIFÉ.
Depuis 1999, le Cégep Gérald-Godin se positionne comme un modèle
d’éducation interculturelle et d’intégration des communautés.
C’est l’engagement sans failles de francophones de
l’Ouest-de-l’Île qui a mené à sa création. Un cégep dont la
mission est axée sur le renforcement de la culture francophone.
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Le Réseau des répondantes et répondants TIC (Réseau REPTIC)
Le Réseau REPTIC : quand la pédagogie
se conjugue au numérique
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Le Réseau des répondantes et répondants TIC (Réseau REPTIC) fête
son 20e anniversaire cette année. Des applications pédagogiques
de l’ordinateur (APO) à l’intelligence artificielle générative
en passant par les technologies de l’information, le réseau a
accompagné au fil des ans, par le biais de ses membres, un
nombre important d’enseignantes et d’enseignants à naviguer dans
cet univers en constant changement. Le Portail fait le point sur
le sujet avec la conseillère responsable du REPTIC, Nathalie
Bastien.
Des réalisations significatives
La production de ressources mutualisées, comme le Profil TIC des
étudiants du collégial, le Guide CAAP pour accompagner le
personnel enseignant à la création d’une activité pédagogique
TIC, le Guide pour évaluer les apprentissages à l’aide du
numérique (GÉAN), le Guide sur l’intégrité intellectuelle et le
plagiat, sont autant de grandes ressources élaborées de manière
collaborative par le Réseau REPTIC.
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Consortium Formation Énergie
La transition énergétique, un défi
collectif de formation
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Difficile de s’y retrouver dans l’écosystème de la transition
énergétique. Ça se passe à quel endroit ? En quoi ça consiste ?
Naturellement, la batterie est en vedette. Mais la décarbonation
industrielle et portuaire, l’hydrogène vert et l’électrification
des transports sont aussi à l’ordre du jour. Bref, comment
avons-nous réussi à rallier 47 organisations autour de la
formation liée à cet enjeu ? Pourquoi un Consortium Formation
Énergie ?
Les réseaux d’enseignement professionnel, collégial et
universitaire sont de la partie pour que le Québec exerce son
leadership en matière d’énergies propres et de technologies
durables. Et quand il s’agit de transition énergétique, les
annonces se multiplient, parfois en grande pompe – pensons
notamment à Northvolt en Montérégie. C’est alors qu’entrent en
jeu la Vallée de la transition énergétique, le Consortium
Formation Énergie MCQ et l’École de la batterie, pour ne nommer
que ces initiatives.
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La nouvelle autonomie des hygiénistes dentaires
Une transformation qui élargit les
perspectives et l’accès aux soins
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La réforme de 2020 offre de nouvelles responsabilités aux
hygiénistes dentaires du Québec, ouvrant des voies inédites pour
l’indépendance professionnelle et l’entrepreneuriat dans un
secteur en pleine évolution.Tout est en place pour une
démocratisation de la profession tout en comblant le fossé entre
la demande et l’offre.
Une réponse à la pénurie de personnel dans le secteur de
la
santé
La modification de la Loi 15 en 2020 a permis de conférer plus
d’autonomie aux hygiénistes dentaires, qui peuvent désormais
pratiquer de manière indépendante sept des quinze activités qui
leur sont réservées. Dans un contexte de pénurie de personnel
dans le réseau de la santé, cette nouvelle autonomie permet de
délester le réseau tout en maximisant le rôle des techniciens et
techniciennes de la santé.
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Transversale et participative
André Ménard, un enseignant devenu expert
pour mobiliser les étudiantes et les étudiantes
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André Ménard, enseignant de géographie, a été primé dans la
catégorie Personnel engagé lors de la 8e édition du Gala Forces
AVENIR collégial. Ce prix souligne notamment son implication
dans la création du programme Cheminements +, une certification
qui a mobilisé une foule d’étudiantes et d’étudiants autour
d’activités sociales au Collège de Bois-de-Boulogne.
« Ce qui a motivé mon implication dans les dernières années,
c’était mon besoin de créer des liens », raconte André Ménard.
Le professeur de géographie admet que lorsqu’il était lui-même
étudiant, il avait besoin de s’impliquer dans la vie étudiante
de son cégep pour avancer dans ses études. « En tant
qu’enseignant, j’ai eu envie d’offrir la chance à mes étudiants
de vivre des expériences humaines marquantes au cours de leur
passage au cégep », explique-t-il.
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Essai « C’est injuste ! »
Un regard sociologique sur les injustices
climatiques
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L’essai « C’est injuste ! », nouvellement paru aux éditions
Écosociété, aborde la question de la répartition inégale des
risques climatiques autour du globe. Dans cet ouvrage qui
s'adresse aux jeunes adultes, Amélie Chanez et Anne-Marie Le
Saux, autrices et enseignantes en sociologie au Collège de
Maisonneuve, mettent en lumière les injustices environnementales
produites par notre société de consommation, tout en proposant
des pistes de solutions mobilisatrices.
D’emblée, Amélie Chanez et Anne-Marie Le Saux se penchent sur
une question cruciale : le manque de repères provoqué par la
perte de confiance dans les institutions politiques,
scientifiques et médiatiques.
« On voit bien que dans les médias, il y a de nombreux discours
contradictoires. On a voulu dépasser le cynisme ambiant en se
positionnant dans une démarche de compréhension des injustices
qui traversent notre société », explique Anne-Marie Le Saux.
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