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Une première canadienne en IA au Cégep de Trois-Rivières
Par Sébastien Lacroix, Le Nouvelliste

Le Cégep de Trois-Rivières s’est classé en première position dans le palmarès Canada’s Top 50 Research colleges, publié jeudi par l’organisme RE$EARCH Infosource, et ce, dans plusieurs catégories, dont celle de l’intelligence artificielle (IA).
Dans la catégorie des collèges de petite taille, l’institution, qui regroupe le Centre de métallurgie du Québec, Innofibre et le Centre collégial de transfert de technologie en télécommunications (C2T3), a remporté la palme dans plusieurs catégories.
Elle est en effet première pour le plus grand nombre de projets de recherche complétés, pour le plus grand nombre d’étudiantes et étudiants rémunérés pour faire de la recherche et pour l’investissement fait en recherche.
Elle est également en tête pour les partenariats de recherche en intelligence artificielle et pour les projets de recherche complétés dans le domaine de l’intelligence artificielle au cours des trois dernières années.
Cette reconnaissance réjouit particulièrement le directeur général du C2T3, Jean-François Viens, où 23 chercheurs, ingénieurs et techniciens travaillent sur des projets d’intelligence artificielle.
Grâce à la recherche appliquée, le C2T3 se sert de l’IA pour réaliser des projets en lien avec l’acquisition, le transport et le traitement de la donnée numérique pour différents secteurs industriels.
Par exemple, des compagnies minières qui opèrent dans des régions éloignées ont eu recours aux services de la technologie développée à Trois-Rivières pour activer des équipements de sécurité à distance, à partir de Montréal ou de Val-d’Or.
Des travaux ont aussi été menés sur des automatismes intelligents, connectés sur des équipements pour permettre à des entreprises de calculer, en temps réel, les niveaux d’approvisionnement de la marchandise pour des services de vente et d’après-vente.
Grâce à des simulateurs, le C2T3 développe également des approches quantiques en cybersécurité. «Ça permet d’ouvrir d’autres façons de faire sur la cybersécurité des réseaux, dans un contexte où les réseaux sont constamment sollicités par des acteurs malveillants pour pénétrer les systèmes industriels, gouvernementaux ou organisationnels», fait valoir le directeur général, Jean-François Viens.




