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Un prof de cégep fait la sociologie des Kevin

 Le sociologue Étienne Guertin-Tardif n’a rien contre les Kevin. Il sait que 1 sur 1000 environ au Québec deviennent médecins. Mais son titre accrocheur illustre sa thèse voulant que même les décisions les plus personnelles, comme le choix d’un prénom, sont influencées par notre entourage.

Journal de Montréal

«La sociologie n’explique pas tout, mais peut nous aider à comprendre beaucoup de phénomènes qui nous entourent», commente l’enseignant de sociologie au Cégep Marie-Victorin, à Longueuil, qui publie aux Éditions du Journal Pourquoi les Kevin ne deviennent pas médecins.

À son avis, les sociologues devraient être invités plus souvent sur les plateaux de télévision pour éclairer le public sur l’influence des choix personnels. Leur expertise permet de voir plus clair dans de nombreux débats de société.

Un exemple tiré de son livre: le suicide n’est pas un acte aussi «isolé» qu’on peut le penser. Même si c’est l’individu qui commet l’irréparable, c’est la société qui le mène jusque-là. Les taux de suicide varient d’une société à l’autre et en fonction des événements qui touchent la collectivité. Pendant la pandémie, par exemple, on a vu le taux de suicide chuter dans de nombreux pays confrontés à la crise.

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Le Journal de Montréal, 20 septembre 2024