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Priorités de la Fédération des cégeps pour l'année 2024-2025 -

PARCE QUE CHAQUE PERSONNE ÉTUDIANTE COMPTE

À l'occasion de la rentrée scolaire dans les 48 cégeps, marquée par une augmentation de 5, 3 % des inscriptions cette année, la Fédération des cégeps a dévoilé ses priorités pour 2024-2025. Elle s'est engagée à aligner ses actions sur les besoins des cégeps pour relever les défis socio-économiques du Québec, en promouvant un projet de société qui valorise l'ensemble des programmes d'enseignement supérieur. Parce que chaque personne étudiante compte, l'apport de tous les talents est crucial pour le Québec. Il est donc impératif de soutenir la réussite de toutes et de tous, et de miser sur le rehaussement des compétences des travailleuses et des travailleurs.

« Nous vivons la plus forte hausse de l'effectif étudiant dans les cégeps depuis 25 ans. C'est une excellente nouvelle pour le Québec, mais cela apporte son lot de défis pour les cégeps. Les espaces doivent être adéquats et attractifs pour les étudiantes et les étudiants. Une fois qu'ils sont au cégep, il faut leur donner les moyens de réussir. D'ici 2031, 93 % des nouveaux emplois exigeront minimalement un DEC. La réussite du Québec est intimement liée à celle de sa population étudiante », a déclaré Marie Montpetit, présidente-directrice générale de la Fédération des cégeps.

Valoriser l'enseignement supérieur au-delà des programmes spécifiques

Le Québec fait face à une pénurie de travailleuses et de travailleurs qualifiés, que les nouvelles cohortes de personnes diplômées peinent à combler. Malgré les efforts consentis par le gouvernement pour promouvoir certains programmes, il est essentiel de ne pas négliger d'autres domaines tout aussi porteurs. Par exemple, les arts de la scène et les services sociaux souffrent d'un manque de personnel qualifié. Le Québec se doit de valoriser tous ses talents dans une multitude de secteurs.

Miser sur la réussite pour l'avenir du Québec

En 2018, la Fédération des cégeps a entrepris un chantier sur la réussite pour comprendre la stagnation du taux de diplomation chez les jeunes. Actuellement, 64 % des personnes étudiantes obtiennent leur diplôme après la durée prévue. Beaucoup d'entre elles, attirées par le marché du travail, ne terminent pas leurs études, bien qu'il ne leur manque souvent qu'un cours ou qu'une session pour y arriver. En outre, seulement 70 % des finissantes et des finissants de cinquième secondaire s'inscrivent au collégial. Pour améliorer la situation, la Fédération a inspiré les plans d'action pour la réussite en enseignement supérieur (PARES) et en santé mentale (PASME) du ministère de l'Enseignement supérieur. Cependant, les financements actuels sont insuffisants, et la Fédération demande le maintien des allocations au-delà de 2026 pour augmenter la réussite et favoriser la santé mentale des étudiantes et des étudiants.

Rehausser les compétences de la main-d'œuvre

Il est primordial que les travailleuses et les travailleurs aient accès à de la formation continue tout au long de leur parcours. Celle-ci leur permet d'acquérir de nouvelles compétences, d'améliorer leur productivité et de progresser dans leur carrière. Dans un avis récent, la Fédération des cégeps a recommandé à la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) de mettre à jour la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre, qui date de 1995, pour qu'elle reflète les réalités actuelles.

En somme, la valorisation de l'enseignement supérieur, la réussite des personnes étudiantes, ainsi que le rehaussement de la qualification des travailleuses et des travailleurs constituent des priorités incontournables pour assurer un avenir prospère au Québec. La Fédération des cégeps invite en ce sens les médias à suivre ces enjeux fondamentaux avec la plus grande attention.

Faits saillants :

  • Professions en déficit de main-d'œuvre : Sur 516 professions répertoriées par la Classification nationale des professions (CNP), 67 sont en déficit et 193 en léger déficit.
  • Importance du diplôme d'études supérieures : 93 % des emplois créés d'ici 2031 nécessiteront minimalement un diplôme d'études collégiales selon Emploi Québec.
  • Formation continue : Seulement 32,3 % des travailleuses et des travailleurs québécois ont participé à une formation liée à l'emploi entre novembre 2021 et novembre 2022. Près des deux tiers des entreprises québécoises déclarent des lacunes en matière de compétences au sein de leur effectif.

La Fédération des cégeps est le regroupement volontaire des 48 collèges publics du Québec. Elle a été créée en 1969 dans le but de promouvoir le développement de la formation collégiale et des cégeps. Elle agit comme porte-parole officiel et lieu de concertation des cégeps, à qui elle offre des services en matière de pédagogie, d'affaires étudiantes, d'affaires internationales, de formation continue et de formation aux entreprises, de financement, de recherche, de ressources humaines, d'évaluation de la scolarité, d'affaires juridiques, de ressources informationnelles, de négociation et de relations du travail. La Fédération des cégeps représente les collèges pour la négociation des conventions collectives. www.fedecegeps.ca.

SOURCE Fédération des cégeps

 Renseignements : Renseignements : Louis St-Jean, Conseiller en communication, relations de presse, 438 600-8335 ; cellulaire : 438 365-7787

 
MONTRÉAL, le 23 août 2024 /CNW/ -