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Enseignement supérieur : les priorités de Pascale Déry

Détentrice d’un bac en journalisme, d’une maîtrise en science politique et en droit international de l’Université de Montréal, Pascale Déry doit maintenir à flot le réseau d’enseignement supérieur.

«C’est un gros défi, mais c’est un beau défi», admet-elle. 

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Elle aura d’ailleurs la tâche, en tant que ministre de l’Enseignement supérieur, de faire augmenter les inscriptions dans les 59 collèges et les 20 universités de la province. 

«Un des objectifs les plus importants, c’est d’augmenter, justement, le taux de diplomation, parce qu’il y a eu une baisse du taux d’inscription au cours des dernières années. Ça prend un effort collectif, ça prend vraiment l’effort du réseau universitaire, des étudiants aussi, qu’on essaie d’attirer de plus en plus dans certains programmes, dans certaines formations ou il y a un manque criant de main-d’œuvre. Je pense qu’on peut y arriver», croit la ministre. 

Un discours que tient aussi le ministre de l’Éducation, qui cherche à revaloriser la formation professionnelle en raison de la pénurie de main-d’œuvre.

«C’est sûr qu’en ce moment, les entreprises ont besoin de main-d’œuvre, donc vont chercher beaucoup d’étudiants. Je peux comprendre l’enjeu pour les entreprises, mais nous aussi, il faut continuer à pousser, à compléter leur formation, il y aura plus de formations travail-études...», concède-t-elle. 

Depuis novembre 2022, le gouvernement offre les bourses Perspective Québec: 1500 dollars par session au collégial et 2500 à l’Université, dans des domaines où il y a pénurie de main-d’œuvre.

«Il y a une certaine tendance qui montre qu’en TI, en génie, il y a quand même une augmentation, une certaine croissance des inscriptions. En soins infirmiers, je ne vous le cacherai pas, il y a une certaine baisse, donc encore une fois, il faut faire des campagnes, il faut essayer d’attirer les étudiants dans ces professions-là», explique Mme Déry. 

L’ancienne journaliste et candidate conservatrice fédérale n’a pas mis de temps, une fois ministre, pour envoyer un message dans les campus sur la culture de l’annulation.

«On a une loi sur la liberté académique, je souhaite qu’elle soit respectée, et elle va l’être, respectée. Je pense que les établissements universitaires savent qu’il y a une loi. Ils sont en train de déployer, justement, leur politique, et ils ont jusqu’en juin 2023. Si on ne peut pas avoir cette liberté d’expression, de débattre de manière civilisée, sereine, comme on le faisait dans le temps ou moi j’étais à l’école, où on va le faire? Je suis non négociable là-dessus», affirme-t-elle.

Source: TVA Nouvelles

7 février 2023