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Les établissements verts Brundtland


22 avril 2017 | Stéphane Gagné - Collaboration spéciale | Cahier spécial du Devoir

Carrefour de la citoyenneté responsable organisé par le mouvement des établissements verts Brundtland (EVB), à Montréal
Photo: CSQ

Ce texte fait partie d’un cahier spécial.

Dans les médias, lorsqu’on traite de sujets comme l’environnement, la démocratie, c’est souvent par la négative en citant des catastrophes, des accrocs à la démocratie, etc. Et pourtant, sous l’impulsion du réseau des Établissements verts Brundtland (EVB-CSQ), d’intéressantes initiatives sont prises dans les écoles, des établissements postsecondaires et certaines entreprises. Elles mériteraient une plus grande attention des médias. Regard sur le mouvement.

Mais d’abord, qu’est-ce que les EVB-CSQ ? Les EVB sont nés dans la mouvance de la publication, en 1987, du rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations unies, aussi connu sous le vocable « rapport Brundtland », du nom de sa présidente, Gro Harlem Brundtland. Le néologisme « développement durable » était alors apparu et est vite devenu populaire. Six ans plus tard, en 1993, le réseau des EVB naissait sous l’initiative d’un rêve collectif de centaines de personnes, sensibles au développement durable, à la Centrale de syndicats du Québec et son partenaire, Recyc-Québec.

Constitué majoritairement d’écoles primaires et secondaires regroupant des membres de la CSQ, le réseau a pris de l’ampleur au fil des années pour inclure quelques autres organisations où l’on trouve des syndiqués de la CSQ, comme les centres de la petite enfance, des cégeps, des universités, des centres d’éducation aux adultes, des centres de formation professionnelle et quelques entreprises. « Avec les importants problèmes environnementaux et de développement que l’on connaît, le réseau a considéré qu’il fallait élargir le mouvement, car les enjeux vécus [ex. : réfugiés environnementaux] dépassent largement les problèmes rencontrés dans les milieux de travail des membres de la CSQ, dit Mario Beauchemin, troisième vice-président de la CSQ et responsable politique des EVB-CSQ. La CSQ est d’ailleurs la seule centrale syndicale au Canada à avoir structuré et développé un mouvement écologique qui compte aujourd’hui 1500 établissements [il n’y en avait que 200 en 1998]. Et ce n’est pas fini, car nous sommes en réflexion sur la manière d’élargir davantage le réseau. »

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