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PRIX LITTÉRAIRE DES COLLÉGIEN.NE.S

Dévoilement des 5 oeuvres en lice

C'est à l'occasion d'un lancement virtuel animé par Valérie Chevalier qu'ont été dévoilés les titres finalistes au 20e Prix littéraire des collégien·ne·s. Accompagné d'une bourse de 5 000 $, ce Prix est l'un des plus convoités de l'industrie littéraire québécoise.

Au terme d'une délibération conviviale et respectueuse, le jury, composé de Louise-Maude Rioux Soucy, éditorialiste et directrice adjointe de l'info, section Opinion au Le Devoir, Josée Boileau, autrice et chroniqueuse, et Mélikah Abdelmoumen, autrice et rédactrice en chef de la revue Lettres québécoises, a arrêté son choix sur un solide quintette d'oeuvres :

  • Mélasse de fantaisie, de Francis Ouellette (La Mèche)
  • Le fil du vivant, d'Elsa Pépin (Alto)
  • Enlève la nuit, de Monique Proulx (Boréal)
  • Morel, de Maxime Raymond Bock (Le Cheval d'août)
  • Les marins ne savent pas nager, de Dominique Scali (La Peuplade)

Dès janvier, plus de 800 collégiennes et collégiens issus de 64 cégeps et collèges plongeront dans ces différents univers littéraires :

Mélasse de fantaisie a surpris le jury par son esthétique et sa charge émotive. Ce roman d'une noirceur lumineuse propose des images fortes et une plume imagée qui ira chercher son lectorat parfois jusqu'aux tripes grâce à son amour viscéral pour un quartier mal-aimé, celui du Faubourg à m'lasse.

Récit d'une grande actualité abordant notamment la crise climatique, le jury s'est laissé envoûter par Le fil du vivant, un roman foisonnant qui démontre que le laisser-aller est également une formidable forme de résistance.

De son côté, Enlève la nuit est un récit lumineux qui raconte la vie de Markus, un homme d'une candeur et d'une bonté profonde qui a beaucoup à apprendre et à découvrir après que sa vie connaisse un grand tournant. Une histoire bouleversante, mais magnifique.

Morel est un roman familial, social, historique et politique qui raconte les métamorphoses de Montréal depuis l'intérieur, dans sa plus parfaite imperfection. Sa mécanique narrative est si bien huilée qu'on se laisse porter avec admiration par ce roman qui pulse la vie.

Dans un tout autre esprit, Les marins ne savent pas nager embarque son lectorat dans une série d'aventures maritimes au 18e siècle. Véritable tour de force narratif, ce roman formidablement écrit déborde d'idées d'une cohérence stupéfiante.

À la suite de plusieurs étapes de délibération, le Prix sera remis en avril 2022 à l'occasion du Salon international du livre de Québec.

Un nom plus inclusif
À l'occasion de cette 20e édition, l'organisation a choisi d'actualiser son nom en le rendant plus inclusif. Représentant ainsi davantage la population étudiante collégiale et se rapprochant de ses valeurs, le projet sera désormais le Prix littéraire des collégien·ne·s.

RIASQ
www.riasq.qc.ca

 

 

22 novemvre 2022