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La grève du Front commun, un «casse-tête» pour les cégeps
iStock Les cégeps doivent respecter 82 jours de cours pour la session d’automne et les établissements devront évaluer différents scénarios dans le contexte de la grève du Front commun.
Anne-Marie Provost - Le Devoir
Les nouveaux jours de grève des 420 000 syndiqués du Front commun, prévus du 8 au 14 décembre, représenteront un casse-tête pour les cégeps s’ils viennent à se concrétiser — et ce débrayage perturbera assurément le calendrier scolaire, affirme la Fédération des cégeps.
« On a un casse-tête, on va se le dire », lance le p.-d.g. de la fédération, Bernard Tremblay, en entrevue au Devoir. « Il n’y a pas de solution parfaite, et il n’y a pas de solution sans inconvénients. »
Les cégeps doivent livrer 82 jours de cours lors de la session d’automne, « ce qui ne laisse pas beaucoup de marge » de manoeuvre ; les établissements devront donc évaluer différents scénarios. « C’est sûr que s’il y a ces journées de grève, ça ne rentre plus avant Noël, ce sera impossible de tenir les 82 jours », lance-t-il.