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De nombreux projets de recherche sont lancés au cégep Édouard-Montpetit

Un grand nombre de professeurs-chercheurs et de professeures-chercheuses du cégep Édouard-Montpetit ont obtenu d’importantes subventions pour l’année scolaire 2023-2024, ce qui leur permettra de réaliser des projets de recherche porteurs et audacieux.

« Dans tous les domaines, le savoir scientifique est crucial pour permettre l’avancement d’une société et trouver des solutions novatrices à différents enjeux. Le Cégep est fier de contribuer à l’avancement des connaissances dans des secteurs liés entre autres à l’éducation, à la santé physique et mentale, à des problématiques sociales et à l’aérospatiale. Bien qu’elle soit trop souvent méconnue, la recherche au collégial est foisonnante et elle entraîne des retombées considérables autant au sein du Cégep que dans la communauté », indique Sylvain Lambert, directeur général du cégep Édouard-Montpetit.

Les projets de recherche en bref

Voici un aperçu des nouvelles subventions obtenues par nos professeurs-chercheurs et nos professeures-chercheuses. Des informations plus détaillées sur chacun des projets se trouvent en annexe de ce communiqué.

  • Maude Pépin-Charlebois, professeure-chercheuse en techniques d’éducation à l’enfance, est la chercheuse principale du projet Éducation interculturelle en petite enfance : didactisation de contenus inédits dans les programmes de formation en enseignement supérieur. Pour la phase 2, elle sera épaulée par deux collègues de ce département,
  • Johanne Bohémier et Camille Poulin-Riopel. Le programme Appel de projets Recherche-action de Reconnaître – le Pôle d’enseignement supérieur pour la petite enfance en Montérégie a accordé au total plus de 250 000 $ pour la réalisation des deux phases de cette recherche-action.
  • Sophie Lapointe, professeure-chercheuse en techniques d’éducation à l’enfance, dirige le projet Explorer la littérature pour la jeunesse autrement en services de garde éducatifs à l’enfance pour lequel elle a reçu une subvention d’un peu plus de 100 000 $ du programme Appel de projets Recherche-action de Reconnaître – le Pôle d’enseignement supérieur pour la petite enfance en Montérégie.
  • Annie Bradette, professeure-chercheuse en éducation physique, mènera une recherche intitulée Évaluation de l’effet de la pesée volontaire et du calcul de l’IMC en éducation physique et à la santé, sur les apprentissages et la motivation des collégiens à adopter de saintes habitudes de vie. Isabelle Cabot, professeure-chercheuse en psychologie, agira à titre de cochercheuse. Elles seront épaulées par Pascal Murray et Kim Barrette St-Martin, du département d’éducation physique. Léonie Lemire Théberge, professeure de psychologie, sera quant à elle consultante en recherche pour ce projet. Une subvention de plus de 185 000 $ sur 18 mois a été accordée à cette étude par le Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (PAREA) du ministère de l’Enseignement supérieur.
  • Isabelle Cabot, professeure-chercheuse en psychologie, sera cochercheuse sur le projet de recherche Relation entre les habitudes de vie des collégiens et leur persévérance et réussite scolaire, mené par Rachel Surprenant, qui a obtenu une subvention de près de 400 000 $ sur deux ans du PAREA du ministère de l’Enseignement supérieur.
  • Marc Lamontagne, professeur-chercheur en philosophie, participera à titre de cochercheur au projet de partenariat international intitulé Étranger.es, exclu.es et dissident.es en démocratie : histoire et perspectives philosophiques mené par Jean-Marc Narbonne, qui reçoit un financement de 200 000 $ sur deux ans du programme de Subvention de développement de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
  • Mathieu Chevalier, professeur-chercheur en avionique, collabore à la recherche Cocréation et évaluation de milieux d’apprentissage en réseau international (MARI) dans quatre collèges d’enseignement général et professionnel (cégeps) dirigé par Olivier Bégin Caouette qui reçoit une subvention de près de 200 000 $ sur trois ans du programme Subventions de développement de partenariat du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada

D’autres projets en cours

En plus de ces projets menés par du personnel enseignant et de recherche, deux centres affiliés au Cégep poursuivent leurs activités de recherche prolifiques : le Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (CEFIR) et le Centre technologique en aérospatiale (CTA), un centre collégial de transfert de technologies (CCTT).

À propos du cégep Édouard-Montpetit

Le cégep Édouard-Montpetit est un établissement d’enseignement supérieur, constitué du campus de Longueuil et de l’École nationale d’aérotechnique. Il met en œuvre des programmes d’études et des activités de formation de haute qualité, tant au secteur régulier qu’à la formation continue. Le Cégep vise le développement de personnes compétentes, autonomes, critiques et engagées dans leur milieu. Par ses activités d’enseignement et de recherche et par les services qu’il offre à la collectivité, il contribue à la vitalité sociale et culturelle de sa communauté et met à profit son expertise sur le plan régional, national et international.

Pour en connaître davantage sur le cégep Édouard-Montpetit et son École nationale d’aérotechnique, ses experts médias et ses activités, visitez le cegepmontpetit.ca/salle-de-presse, ainsi que le cegepmontpetit.ca/tableau-honneur pour découvrir les prix et distinctions reçus par sa communauté collégiale. 

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ANNEXE : Résumé des projets de recherche

PHOTOS : Photos des professeurs-chercheurs et des professeures-chercheuses fournies sur demande

SOURCE : Catherine Saucier | catherine.saucier@cegepmontpetit.ca|
450 679-2631 p.2238 | cell. 514 297-2855 | cegepmontpetit.ca

Annexe – Résumé des projets de recherche

 

Développer la compétence interculturelle en éducation à l’enfance

Et si on arrivait à cibler des éléments simples permettant de mieux inclure les personnes issues de la diversité culturelle dans les services de garde?

Les obstacles à l’inclusion de tous et toutes dans les services de garde peuvent se vivre dans les espaces relationnels, temporels ou de communication, mais ils résident parfois aussi dans de petites choses comme la nourriture, la musique d’ambiance, les petits rituels quotidiens ou l’accès à du matériel de jeu représentant la diversité culturelle. Lors d’une première phase toujours en cours, la recherche identifie ces éléments grâce à des rencontres avec une vingtaine de personnes participantes (éducatrices dites « de souche », éducatrices issues de la diversité et parents provenant de l’immigration). Dans la deuxième phase de recherche-action, en 2024, des contenus de formation portant sur la compétence interculturelle seront produits lors d’un processus itératif de concertation avec du personnel enseignant en éducation à l’enfance du Cégep et de l’UQAM.

C’est la professeure-chercheuse en techniques d’éducation à l’enfance (TEE) Maude Pépin-Charlebois qui dirige ce projet de recherche collaboratif. La recherche a reçu une subvention du programme Appel de projets Recherche-action de Reconnaître -le Pôle d’enseignement supérieur pour la petite enfance en Montérégie de près de 125 000 $ sur trois sessions pour la phase 1, et la phase 2 recevra environ 130 000 $ sur un an. Trois cochercheuses travailleront sur la deuxième phase : Nancy Proulx de l’UQAM, qui a aussi collaboré à la première phase, ainsi que Johanne Bohémier et Camille Poulin-Riopel, toutes deux professeures en TEE au Cégep.

Favoriser la littératie chez nos tout-petits

Et si on pouvait mieux outiller les très jeunes enfants afin qu’ils développent des compétences de base en littératie qui faciliteront par la suite leur parcours scolaire?

C’est l’objectif de Sophie Lapointe, professeure-chercheuse en techniques d’éducation à l’enfance, qui veut trouver comment intéresser davantage les tout-petits à la littérature jeunesse. Pour ce faire, elle offrira six formations d’appoint à au moins une demi-douzaine d’éducateurs et d’éducatrices en services de garde. Après chaque formation, ceux-ci et celles-ci testeront une nouvelle méthode auprès de leurs groupes et rempliront une grille évaluant les réactions des enfants (vont chercher des livres, participent à la lecture, etc.).

Pour l’année scolaire 2023-2024, Sophie Lapointe a obtenu une subvention d’un peu plus de 100 000 $ du programme Appel de projets Recherche-action de Reconnaître – le Pôle d’enseignement supérieur pour la petite enfance en Montérégie pour ce projet qu’elle mènera en collaboration avec deux professeures de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Déterminer l’impact de la pesée et du calcul de l’IMC dans les cours d’éducation physique

Et si la pratique courante de peser les étudiants et étudiantes afin de calculer leur indice de masse corporelle (IMC) dans les cours d’éducation physique et à la santé avait des conséquences négatives préoccupantes et aucune réelle efficacité sur les apprentissages et la motivation à adopter de saines habitudes de vie?

C’est la troublante question sur laquelle une équipe se penchera. Leur étude combinera des groupes expérimentaux qui, selon le cas, se pèseront de manière volontaire à l’école, à la maison ou pas du tout. De plus, des groupes de discussion seront tenus afin de compléter la cueillette de données. L’équipe de recherche pourra ainsi recommander, preuves à l’appui, le maintien ou l’abolition de la prise de mesures anthropométriques dans les cours d’éducation physique. Des pistes d’intervention actualisées en lien avec l’image corporelle seront également proposées.

La recherche sera menée par Annie Bradette, professeure-chercheuse en éducation physique, avec la cochercheuse Isabelle Cabot, professeure-chercheuse de renom en psychologie. Pascal Murray et Kim Barrette St-Martin, du département d’éducation physique, collaboreront au projet et Léonie Lemire Théberge, professeure de psychologie, agira à titre de consultante en recherche. Une subvention de plus de 185 000 $ sur 18 mois du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (PAREA) du ministère de l’Enseignement supérieur a été obtenue pour mener ces travaux.

Mieux comprendre les liens entre les habitudes de vie et la réussite scolaire

Et si on pouvait améliorer la réussite et la persévérance scolaire en favorisant l’adoption de meilleures habitudes de vie?

Ce projet ambitieux et inédit veut explorer cinq habitudes de vie (l’alimentation, le sommeil, la consommation, l’activité physique et l’usage des écrans), puis examiner leur relation avec la réussite et la persévérance scolaires. Jusqu’à maintenant, les recherches de ce type se concentraient sur seulement une ou deux habitudes de vie à la fois. L’étude portera sur un échantillon d’étudiants et d’étudiantes provenant de six cégeps. En apportant une meilleure compréhension d’une problématique très actuelle, cette recherche pourrait permettre de proposer des solutions concrètes et efficaces pour favoriser la réussite étudiante.

Passionnée par la motivation scolaire, Isabelle Cabot, professeure-chercheuse de renom en psychologie, contribuera à titre de cochercheuse à ce projet mené par Rachel Surprenant, professeure-chercheuse en éducation physique au Cégep de St-Hyacinthe. Elles ont obtenu une subvention de près de 400 000 $ sur deux ans du Programme d’aide à la recherche sur l’enseignement et l’apprentissage (PAREA) du ministère de l’Enseignement supérieur.

Favoriser la participation démocratique et l’accès aux études supérieures

Et si on pouvait mettre au point un outil d’intégration pédagogique qui favoriserait à la fois la participation démocratique et l’accès aux études supérieures?

C’est l’un des objectifs d’un projet de partenariat international intitulé Étranger.es, exclu.es et dissident.es en démocratie : histoire et perspectives philosophique auquel participe Marc Lamontagne, professeur-chercheur en philosophie. À titre de cochercheur, il est responsable du développement de l’outil d’intégration pédagogique, pour lequel il travaillera en collaboration avec du personnel enseignant en sciences humaines au Cégep et avec le Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (CEFIR). Il mènera également des échanges soutenus avec trois organismes communautaires de Longueuil pour alimenter le contenu de l’outil pédagogique.

Le projet de recherche est dirigé par Jean-Marc Narbonne, professeur titulaire à la Faculté de philosophie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Antiquité critique et modernité émergente. Il a obtenu une subvention de 200 000 $ sur deux ans du programme Subventions de développement de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Plus d’une trentaine de cochercheurs et de cochercheuses et de collaborateurs et collaboratrices de plusieurs universités au Québec, au Brésil, en France et en Allemagne participent à ce projet d’envergure.

Démocratiser l’expérience internationale grâce à des collaborations virtuelles

Et si on pouvait démocratiser l’accès à une expérience internationale dans les cégeps par la création, par des professeurs et professeures de divers pays, d’espaces numériques d’apprentissage permettant à leurs classes de collaborer sur des projets communs?

Un de ces milieux d’apprentissage en réseau international (MARI) a été conjointement créé au printemps 2020 par l’École nationale d’aérotechnique et le lycée français Frédéric Mistral. Cet espace collaboratif est consacré depuis septembre 2022 à la réalisation d’un projet réel pour la compagnie française AVdef, une sous-filiale d’Airbus : créer un boîtier de test de l’intégrité d’un système sur avion.

Le projet de recherche étudiera l’impact de cette collaboration pédagogique pour les personnes étudiantes et enseignantes. À titre de collaborateur, Mathieu Chevalier, professeur d’avionique à l’École nationale d’aérotechnique, est responsable de la portion québécoise de ce MARI. Le projet qui analyse au total six MARI est dirigé par Olivier Bégin-Caouette, professeur adjoint à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, et il bénéficie d’une subvention de près de 200 000 $ sur trois ans du programme Subventions de développement de partenariat du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada.

Longueuil, le 12 juin 2023 –