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Une Granbyenne récipiendaire de la bourse Loran: «Comme un rêve»

Article publié par La Voix de l'Est- Billie-Anne Leduc


Camille Maltais, une jeune Granbyenne de 20 ans, fait partie des 36 jeunes Canadiens s'étant particulièrement démarqués sur le plan de la détermination, de l'engagement communautaire et du leadership. Ce faisant, l'étudiante du Cégep de Granby a mis la main sur la prestigieuse bourse pancanadienne Loran.

Plus de 5000 étudiants partout au pays ont fait une demande pour la Bourse Loran, abréviation de Long-Range Aid to Navigation. Quatre-vingt-huit se sont frayé un chemin en finale, et 36 ont ultimement été choisis pour obtenir la bourse, qui se veut « proactive », rapporte celle qui étudie en techniques d'éducation spécialisée.

Fondée en 1988, la Fondation Boursiers Loran fut le premier organisme national au Canada à octroyer des bourses d'études de premier cycle selon une combinaison de critères, dont la réussite scolaire, les activités parascolaires et le potentiel en leadership.

D'une valeur totalisant 100 000$ sur 4 ans, la bourse comprend la prise en charge des frais de scolarité universitaires de premier cycle, une allocation annuelle de 10 000$, l'accès à des stages, une expédition d'une semaine, la participation à un programme de mentorat et à d'autres rassemblements de boursiers.

« C'est pas juste de l'argent, c'est une communauté qui s'entraide », ajoute Camille Maltais, qui est la première étudiante du Cégep de Granby à obtenir cette distinction fort convoitée.

« C'est vraiment formateur. Tout le processus est intéressant. J'ai vraiment rencontré des personnes extraordinaires! C'est comme un rêve », mentionne celle qui a participé à chaque étape avec curiosité et ouverture.

Démarche

Les 88 finalistes devaient se rendre, la première fin de semaine de février, à Toronto pour les entrevues nationales. Lors de ces entrevues, le candidat est invité à parler de lui-même.

« Il faut faire une sorte d'introspection, parler de nos échecs, de ce qu'ils nous ont apporté. Moi, je me connais bien, je n'étais pas stressée. Je trouvais toutes les questions intéressantes. »

Lors de cette fin de semaine ponctuée d'entrevues et de conférences, Camille y a rencontré des gens très intéressants. Cependant, elle déplore le fait qu'il n'y ait pas beaucoup de Québécois qui aient participé à la Bourse Loran (une dizaine de Québécois étaient finalistes).

« Je suis vraiment fière, parce que presque tous les finalistes québécois qui étaient là ont remporté la bourse. J'encourage les étudiants du Québec à s'inscrire. »

Avant de se rendre à ces entrevues, les candidats doivent d'abord remplir un formulaire.

« Le formulaire est d'environ 10 pages, mais ça m'a vraiment poussé à réfléchir. Mon premier succès à été d'appuyer sur