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Plusieurs cégeps enregistrent une hausse importante d’inscriptions
Par Alexandre Painchaud, Radio-Canada
Pour la majorité des cégeps de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, lundi marquait le début de la session d’automne. Plusieurs établissements rapportent une hausse significative des inscriptions, ce qui représente un défi logistique important.
Le Cégep de Lévis a d’ailleurs accueilli son plus grand nombre d’étudiants depuis 10 ans.
Les 3150 étudiants inscrits à la session d’automne représentent une hausse de 8,4 % par rapport à l’année précédente.
Selon Guy Patterson, directeur général du Cégep de Lévis-Lauzon, la hausse s’explique notamment par l’augmentation de la population, la bonification et l’ajout de certains programmes ainsi que l’ajout de nouvelles installations.
Le directeur général du Cégep de Lévis indique avoir assez de personnel et de locaux pour répondre à la hausse de la population étudiante.
Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault
On a plus de 200 étudiants de plus cette année. On va chercher les étudiants d’autres régions qui viennent s’inscrire soit dans des programmes en particulier, soit parce que la qualité de la formation est là, affirme-t-il.
Les cégeps de Garneau et de Limoilou constatent une réalité similaire avec une augmentation de 150 et 200 étudiants respectivement.
Le Cégep Sainte-Foy était quant à lui déjà au maximum de sa capacité l’année dernière avec ses 6515 étudiants.
Trop peu d'espace pour la quantité d’étudiants
Guy Patterson reconnaît que la hausse de la population étudiante représente un défi au niveau des locaux, mais il estime que le Cégep saura répondre à la demande.
C’est un beau problème. On optimise de plus en plus tous nos espaces. On améliore aussi nos espaces communs, affirme-t-il.
De son côté, la Fédération étudiante collégiale s’inquiète de la capacité de certains cégeps à accueillir cette hausse de la population étudiante.
C’est une rentrée qui s’annonce avec trop peu d’espace pour la quantité d'étudiants qu’on a dans le réseau. On ne croit pas que ça va être une rentrée facile, affirme Antoine Dervieux, président de la FEC.
Selon lui, cette hausse de la population étudiante était prévisible et a été constatée dans les années précédentes dans les écoles primaires et secondaires.