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au Cégep de Chicoutimi
Le balado, une nouvelle méthode d'enseignement utilisée
Un enseignant du Cégep de Chicoutimi a trouvé une manière originale de capter l'attention de ses étudiants. Il enregistre des balados pour leur donner l'opportunité de maximiser leur temps d'études.
Catherine Boucher | TVA Nouvelles
Depuis, Benoit Rochefort a remarqué que le niveau de motivation a grimpé dans ses classes.
Il vient d’enregistrer son 100e balado dans le cadre de son cours en comptabilité et gestion, au Cégep de Chicoutimi. Cette technologie lui permet de mieux capter l'attention de ses étudiants.
«C'est d'être capable d'être le plus intéressant possible pour les garder, les intéresser sans obligation», a dit Benoit Rochefort.
L'idée lui est venue il y a trois ans, en pleine pandémie. La direction des études avait demandé aux professeurs d'innover dans leur méthode d'enseignement.
«Dans les suggestions, il y avait: faites des podcasts. J'avais l'équipement. Cela a commencé à murir pendant l'été et au début août, j'ai commencé à ouvrir mes affaires, monter le ‘’gingle’’, les ‘’setup’’ et bâtir ce que pourrait être le podcast», a-t-il expliqué.
Benoit Rochefort amorce maintenant sa septième saison et ses balados ont été téléchargés plus de 40 000 fois. Ils sont d’ailleurs disponibles sur toutes les plateformes sous le nom de ‘’Ben lala’’, en guise de clin d’œil à la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
«Je suis un fan de radio, a-t-il souligné. Je crois vraiment que ce que tu écoutes permet de créer un certain imaginaire. Je pense que ça peut permettre de mieux comprendre certains concepts qui peuvent être abstraits.»
Motivation
Benoit Rochefort a une cohorte d’environ 100 étudiants. Depuis que les balados ont fait leur entrée dans ses cours, le niveau de motivation a grimpé auprès de ses élèves.
Cet outil se veut complémentaire aux cours pour leur permettre d'optimiser leur temps d'études en dehors de la classe afin de s'adapter à leur horaire bien chargé.
Les balados peuvent remplacer les fameuses lectures obligatoires et peut-être, éventuellement, des cours.
«Ça ne vient pas d'un cahier, il fait des entrevues avec ses invités, a indiqué une étudiante. Ça permet aux élèves de voir d'autres initiatives que l'enseignement régulier, c'est beaucoup plus interactif.»
«Ça change de l'enseignement traditionnel qui est un peu dépassé», a souligné son compagnon de classe.
