Dossiers à caractère sexuel dans le milieu de l’enseignement : le Collège de Rosemont tient une importante table ronde sur le sujet.

22 mars 2016 - Dans la foulée des évènements survenus récemment dans des collèges et des universités concernant des dossiers à caractère sexuel, le Collège de Rosemont tiendra une table ronde, animée par madame Rachel Chagnon, directrice de l’Institut de recherches et d’études féministes et professeure à l’Université du Québec à Montréal. L’évènement, ouvert aux étudiants et aux employés du réseau collégial (inscription obligatoire), aura lieu le mercredi 20 avril, de 12 h 30 à 14 h 30, au Café Show du Collège de Rosemont (6400, 16e Avenue, Montréal – entrée du Complexe sportif).

« Différentes occasions de réflexion ont été proposées dans le milieu universitaire concernant les dossiers à caractère sexuel, mais aucune activité semblable n’a eu lieu dans les cégeps bien qu’ils puissent être tout aussi exposés à ce genre de situation, explique Marie-Ève St-Denis, directrice adjointe aux Études et à la vie étudiante. Notre initiative de réunir des gens provenant de différents milieux répond donc à un réel besoin des collèges. Nous voulons amener les participants à réfléchir sur le sujet en leur présentant des points de vue pédagogique, juridique, éthique, féministe, déontologique et social », ajoute madame St-Denis.

Des invités de marque participeront à la table ronde.

• Antoine Côté, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec
• Hélène Lee-Gosselin, professeure à l'Université Laval
• Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec
• Michel Seymour, professeur à l'Université de Montréal
• Valérie Biron, avocate à la Fédération des cégeps
• Luc Desautels, chercheur associé au Cégep régional de Lanaudière à L'Assomption

Ces derniers auront l’occasion de s’exprimer sur diverses questions, dont voici quelques exemples.

1. Quelles sont les principales dimensions à prendre en compte dans le milieu de l’enseignement?
2. Le mouvement « agressions non dénoncées » a entrainé des discussions dans certaines universités; comment expliquer que le milieu collégial tarde à faire ce débat?
3. Peut-il y avoir un libre consentement dans une relation entre enseignant et étudiant?
4. Devrait-on s’inspirer du modèle de l’université Harvard et interdire les rapports sexuels entre les enseignants et les étudiants? Si oui, quand cet interdit doit-il être levé?

Pour participer à l’évènement, il suffit de remplir le formulaire d’inscription aussi disponible sur le site Internet du Collège de Rosemont.