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Steve Joncoux, chercheur au LLIO :
donner du sens à la recherche par l’innovation sociale
Dans le regard de Steve Joncoux, il y a cette étincelle, celle d’un chercheur qui ne se contente pas d’étudier le monde, mais qui veut le transformer. Son parcours en est la preuve : un équilibre subtil entre la rigueur scientifique et le désir profond d’impact réel.
De la théorie au terrain : un chercheur à la croisée des chemins
Si Steve a toujours aimé la sociologie et l’anthropologie, il a vite ressenti un manque : celui de voir ses recherches changer concrètement les choses. Après un cursus en sociologie de l’environnement en France, il s’oriente vers un master professionnalisant qui lui permet d’acquérir des outils concrets pour intervenir sur le terrain.
Mais c’est un professeur, lors de sa maîtrise, qui lui fait prendre conscience de son véritable chemin :
« Il m’a dit : “Tu serais sûrement un bon chercheur, mais tu as besoin de te confronter au terrain.” Ça m’a frappé. J’adorais manipuler des concepts, mais à quoi bon, si cela ne servait à rien ? »
Cet appel du terrain ne le quittera jamais. C’est d’ailleurs ce qui l’amènera jusqu’au Québec, dans un postdoctorat à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), où il découvre le développement régional et une approche multidisciplinaire et appliquée qui résonne avec ses aspirations.
Le LLIO : une révélation
C’est au LLIO (Laboratoire en innovation ouverte) que Steve trouve son véritable terrain de jeu. Un espace où la recherche appliquée devient un levier d’action pour les organisations, les collectivités et les entreprises.
« En France, il n’y a pas vraiment d’équivalent aux CCTT. Quand j’ai découvert ce modèle, j’ai tout de suite compris que c’était pour moi. Un équilibre parfait entre théorie et action, avec un impact direct sur la société. »
Aujourd’hui chercheur principal, il est l’un des piliers du LLIO. Son rôle ? Concevoir et piloter des projets de recherche, accompagner des partenaires, animer des ateliers, encadrer des étudiants… et, surtout, toujours garder les pieds sur le terrain.
« Je n’ai jamais voulu être un chercheur enfermé dans une tour d’ivoire. J’aime que mes recherches servent tout de suite à quelque chose. »
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