Sophie Lalonde-Roux remporte le prix littéraire des collégien·ne·s 2025

Le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) est fier de dévoiler l'oeuvre gagnante de la 22e édition du Prix littéraire des collégien·ne·s présenté par Québecor. Le jury national, composé de 63 étudiants et étudiantes élues par leurs pairs pour représenter leur cégep, s'est rassemblé en matinée, au Hilton Québec, pour la délibération finale marquée par les débats, les échanges et les discussions. C'est à l'occasion du Salon international du livre de Québec, dans une annonce animée par l'autrice Valérie Chevalier, que les juré·e·s ont révélé leur choix. C'est finalement Poudreuse, de Sophie Lalonde-Roux, publiée aux éditions L'instant même, qui a conquis les collégiens et collégiennes. La prestigieuse distinction est accompagnée de la bourse Bourgie-Lemieux d'une valeur de 5 000 $.

« C'était déjà fou raide d'être finaliste, mais remporter le prix, c'est à la fois fou raide, inattendu et la plus belle surprise de ma vie jusqu'à maintenant. Merci aux collégiennes et aux collégiens de s'être laissé·e·s toucher par mon roman et par mes mots. C'est vraiment un honneur. »

- Sophie Lalonde-Roux

C'est pour son portrait habile des personnages marginalisés et invisibilisés de notre société; pour sa capacité à projeter le lectorat dans la réalité crue d'un être qui se cherche; et pour son style alliant une langue québécoise percutante et des images poétiques qui interpellent et émeuvent que le livre de l'autrice, qui suscite l'empathie, nourrit la bienveillance et l'espoir, a séduit le jury.

L'oeuvre rivalisait avec Rue Duplessis, de Jean-Philippe Pleau (Lux Éditeur), Tout me revient maintenant, de Jean-Michel Fortier (La Mèche), Amiante, de Sébastien Dulude (La Peuplade), et Petite-Ville, de Mélikah Abdelmoumen (Mémoire d'encrier). Cette année, ce sont près de 1 000 étudiantes et étudiants qui se sont adonnés à la lecture des cinq titres énumérés ci-dessus. Si cet exercice a permis d'aiguiser leur esprit critique, il leur a également ouvert différents horizons de la culture littéraire québécoise ainsi mise en valeur.

MERCI POUR TOUT, CLAUDE

Quelques jours avant l'étape des délibérations finales, madame Claude Bourgie Bovet, cofondatrice du Prix, est décédée. Passionnée de littérature et socialement engagée, elle fut au coeur de l'aventure du Prix littéraire des collégien·ne·s. Avec un grand amour et un profond respect pour la jeunesse étudiante collégiale, elle a permis, par son action, que des jeunes de partout au Québec découvrent notre littérature et se passionnent pour elle : « Si toutes et tous pouvaient trouver refuge dans les livres, disait-elle, le monde serait assurément meilleur et chaque personne, plus heureuse ». C'est un legs immense qu'elle laisse derrière elle. Le monde littéraire l'en remercie.

PRÈS DE 1 000 LECTEURS ET LECTRICES À TRAVERS LE QUÉBEC

Pour la première fois cette année, les titres en lice pouvaient aussi être lus en version numérique, grâce à la collaboration de Bibliopresto, De Marque et la Coopérative des Librairies indépendantes du Québec. Cette nouveauté a non seulement permis d'offrir un support de lecture supplémentaire aux étudiant·e·s, mais témoigne également d'une belle sensibilité écoresponsable.

RIASQ
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