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Oser la réussite - En photos et en mots

La Fédération des cégeps tenait son Congrès les 30 et 31 octobre 2019 sur le Thème "Oser la réussite". Le Portail du réseau collégial vous propose un survol de l'évènement en images et en mots.

Nos remerciements à Monsieur Mario Landry, directeur des ressources humaines au Cégep de Rivière-du-Loup pour les photos.

 

Le Mot d'ouverture de Bernard Tremblay, Président-directeur général, Fédération des cégeps

(Crédit photo: Mario Landry, Cégep de Rivière-du-Loup)

Aujourd’hui, sur la base de ce demi-siècle d’évolution de notre réseau, alors que le cégep est définitivement ancré dans le paysage québécois et qu’il est, aux dires de Guy Rocher : « la chose la plus réussie dans notre système d’éducation », j’ai envie de vous dire que nous avons maintenant le devoir de réfléchir aux façons d’aller plus loin.

• Et il y a une certaine urgence à le faire.

• Vous le savez, nous faisons face à une nouvelle révolution industrielle, la 4e selon les experts,qui prend appui sur le savoir.

• Le Québec, considérant le vieillissement de sa population,fait face à des pénuries de main-d’œuvre qualifiée dans de nombreux secteurs économiques, phénomène qui se poursuivra pendant de nombreuses années, selon les économistes.

• Dans un tel contexte, les cégeps ont le devoir de mener à la réussite le plus grand nombre possible de jeunes et d’adultes, en leur offrant, comme toujours, une formation de grande qualité.

• Une formation spécialisée, bien sûr, mais aussi une formation générale, qui permet de jouer pleinement son rôle citoyen, de faire preuve de jugement et de pensée critique, des compétences qui seront de plus en plus recherchées, dans la société comme sur le marché du travail.

• Cette pression sur les cégeps, elle se manifeste déjà dans certaines données concernant le marché de l’emploi. Je le répète souvent, sur les 90 000 emplois créés en 2017, plus de 80 % demandaient une formation postsecondaire.

• Récemment, l’Institut de la statistique du Québec indiquait que sur l’emploi total, la part de l’emploi moins qualifié, c’est-à-dire qui demande un niveau de formation inférieur à notre DEC technique, est passée de 65 % en 1998 à 57 % en 2017.

• Devant ces chiffres, il est évident, comme établissements d’enseignement, comme éducateurs, que nous avons la responsabilité de nous assurer qu’aucun jeune ne soit jamais laissé-pour-compte dans un monde devenu trop complexe pour lui.

"nous avons la responsabilité de nous assurer qu’aucun jeune ne soit jamais laissé-pour-compte dans un monde devenu trop complexe pour lui."

Bernard Tremblay

• Nous devons déployer tous les moyens possibles pour faire réussir toutes les étudiantes et tous les étudiants qui fréquentent le cégep, aujourd’hui et demain. Mais de quelle réussite parlons-nous?

• En effet, pour y arriver, nous devons d’abord partager sur cette définition de la réussite.

• On le sait, les chiffres parlent. Il est donc facile de voir que le taux de diplomation au collégial stagne depuis trop longtemps.Mais, on sait aussi que la réussite est un enjeu multidimensionnel et que les conditions de cette réussite sont multifactorielles.

• Et surtout, que l’enjeu de la réussite doit être partagé par l’ensemble de la société québécoise.

• Quoi qu’il en soit, si nous sommes ici ce matin, c’est parce que nous savons que le temps est venu d’aborder la question avec toute l’ouverture possible, de manière responsable, et de le faire entre nous, mais aussi avec nos partenaires.

• Pour progresser vers une vision partagée de la réussite, vers des solutions qui permettront à tous nos étudiants d’atteindre les plus hauts sommets, nous allons, au cours des deux prochains jours, nous imposer une réflexion exigeante mais, oh comment stimulante.

• Et nous allons le faire à travers une programmation riche, variée, qui nous aidera à prendre la mesure des avancées que nous avons faites en matière de réussite au cégep, tout en nous projetant dans l’avenir.

• J’ai évoqué plus tôt la notion de fierté. Je crois que cette fois encore, nous pouvons être fiers. Fiers d’oser, fiers d’avoir choisi par nous-mêmes d’agir,de nous mobiliser et de faire face aux nombreux défis associés à la réussite éducative.

• Fiers aussi de remettre en question,avec la maturité de nos 50 ans, nos façons de faire pour mieux façonner l’avenir des jeunes que nous accueillons et notre avenir collectif.

• Bon congrès à toutes et à tous!



Conférence d'ouverture - Sylvain Toutant, Administrateur de sociétés

La présentation Power Point est disponible sur le site de la Fédération

Le choc des vitesses!
• 200 KMH: Les entreprises;
• 180KMH: La société civile, les ONG, les fédérations sportives, etc;
• 120KMH: La Famille;
• 60  KMH : Les syndicats;
• 50  KMH: Les agences gouvernementales;

Source: La Richesse révolutionnaire, Alvin Toffler

LES INTRAITABLES??
20 KMH
Les systèmes scolaires

Source: La Richesse révolutionnaire, Alvin Toffler



Lancement du livre "Après 50 ans: l'évolution des cégeps inspirée des réflexions de Guy Rocher"

Charles Simard, Président-directeur général, Association des cadres des collèges du Québec

Guy Rocher, Ancien sous-ministre au développement culturel et au développement social; ex-membre de la commission Parent et professeur émérite à l'Université de Montréal

Charles Simard: Pour vous, quelle est la définition de la réussite?
Guy Rocher : «  Je n’apporterai pas grand-chose de nouveau. Mais, pour moi, la réussite, c’est un processus. Ce n’est pas un statut. On ne réussit jamais. Quand on a réussi quelque chose, on est déjà en train de réussir autre chose. Jusqu’à la fin de sa vie, on essaie de réussir sa vie. Je prends le mot réussite dans le sens d’une dynamique constante qui nous mobilise. Mais, qui ne connaît pas d’arrêts en quelque sorte. J’ai de la difficulté avec le mot réussite. Je suis plus à l’aise avec le verbe réussir. On atteint une certaine réussite. Mais, c’est souvent une pluralité de réussites. Sur le plan des études, dans sa personnalité, le développement de ses émotions, dans le contrôle de sa vie personnelle. C’est de réussir dans une profession, mais en même temps de réussir dans sa vie personnelle, sa vie émotive, de développer un intérêt en-dehors de la profession, de bénéficier de la culture de notre société. À mon âge, je considère que je n’ai pas fini de réussir. »

Source: enregistrement de l'échange;  Portail du réseau collégial

 



Verbatim de l'Allocution du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge par conférence vidéo

J’aurais voulu être parmi vous aujourd’hui. Mais, malheureusement les travaux parlementaires me gardent prisonnier de ce très bel édifice qu’est le parlement du Québec ; mais quand même j’aurais aimé être avec vous. Vous savez toute l’importance que j’accorde au réseau collégial, à nos cégeps. Des gouvernements de l’Éducation et de l’enseignement supérieur vous en avez vu passer plusieurs. Ce qu’il a de différent avec notre gouvernement, c’est que les décisions politiques, les décisions budgétaires ont suivi les discours au cours de la dernière année et ont bien déterminé nos convictions ; je pense que c’est comme ça qu’on va arriver à bâtir une vraie relation de confiance.

Merci pour ce que vous faites! Merci de nous avoir tendu la main. On était content de répondre à vos attentes afin qu’il y ait une même qualité, une même valeur à tous les diplômes que nous remettons à la grandeur du Québec en milieu rural comme en milieu urbain. On était contents de répondre aussi à cette demande longtemps exprimée de reconnaître enfin la mission recherche de nos cégeps. On était contents aussi de vous donner davantage de moyens de faire du recrutement international. Je pense que les cégeps sont un atout dans notre manche. Nous étions contents de pouvoir attirer de nouveaux talents chez nous au Québec grâce à vous, grâce à ce que vous faites. On est fiers de vous donner plus d’autonomie. Je pense que le réseau est bien assez mature pour avoir plus d’autonomie pour prendre les bonnes décisions, pour déployer des programmes, pour répondre aux besoins des étudiants.

"Maintenant, il y a des défis qui nous attendent au cours des prochaines années, c’est celui de la persévérance scolaire des étudiants, c’est celui de la réussite."

Maintenant, il y a des défis qui nous attendent au cours des prochaines années, c’est celui de la persévérance scolaire des étudiants, c’est celui de la réussite. On veut que les étudiants qui entreprennent leur formation en puissent aller au bout de leur rêve, décrochent leur diplôme, puissent déployer leurs ailes dans leur vie personnelle et sur le marché du travail, sachant que bien souvent, ils reviendront encore au cégep plus tard pour une formation d’appoint ou une requalification. Le défi de la réussite, c’est le défi qui s’en vient. Je sais que vous êtes déjà au travail pour relever ce défi. Ce que je veux vous dire c’est que vous pouvez compter sur moi et sur mon équipe.

Source: Portail du réseau collégial



Allocution de Françoise David  (Extrait)

Qu’est-ce que ça veut dire « réussir » ? Évidemment, je suis allé dans le Larousse. Réussir : « Avoir un résultat heureux, se terminer par un succès. Se développer favorablement. Obtenir un succès en particulier ». Donc, réussir et succès vont de pair. Vous semblez vous en préoccuper. Car beaucoup de jeunes ont le sentiment de ne pas avoir de succès, de ne pas répondre à ce que la société attend d’elles et d’eux, c’est-à-dire un bon diplôme, un bon emploi. Mais, après cela, la question qu’on doit se pose et je sais que vous vous la posez, quelle sorte de réussite ? Est-elle la seule possible ? Est-ce que c’est la seule souhaitable ? Est-ce que seule cette façon de réussir rend heureux ? Est-ce que c’est la seule manière pour un individu de s’épanouir ? Je me suis posé ces questions.

J’ai fait un peu comme tout le monde : j’ai navigué sur Internet. Et je suis tombé, mais par pur hasard, sur un café philosophique français. Les cafés philosophiques sont des soirées dans des cafés où les gens sont invités à venir réfléchir ensemble sur un thème. Dans un petit village français ce soir-là le thème était la réussite. J’ai trouvé quelques perles. Un monsieur dit : “Nous sommes dans des conditions de compétition qui ne laissent pas place à l’échec, alors que la simple volonté de réussir doit être considérée comme un mouvement, un moteur d’action”.

Je suis aussi tombée sur un poème dont je vous lis seulement quelques extraits : c’est une dame, et elle dit : “Réussir, c’est toucher à l’absolu du beau et goûter aux fleurs de la diversité pour émouvoir un peu en toute humilité un groupe de bipèdes évadés de leurs eaux. Réussir, c’est aimer en toute inconscience et malgré les censeurs, malgré les bien-pensants, ceux qui ne veulent que ton bien évidemment, tu ne dois écouter que ta propre conscience”. J’ai donc aimé ce poème, parce qu’il nous rappelle que réussir c’est un concept à géométrie variable. Ça dépend qui le dit, ça dépend pourquoi. Ça dépend de celui ou celle qui porte le concept de la réussite.

"Je suis entourée de jeunes familles et je trouve que la pression à la réussite, c’est hallucinant. Le mot performance est omniprésent dans la société québécoise d’aujourd’hui et finit par constituer à mon avis une pression intolérable sur beaucoup de parents et d’enfants."

Il y a des parents qui peuvent avoir une définition du succès pour leurs enfants qui peut être bien différente de ce qui dit le réseau de l’éducation, les entreprises ou l’état. Comme parent, comme grands-parents, on est sans cesse confrontés à ce que la société et nos représentants politiques attendent de nous concernant la réussite de nos enfants. Je suis entourée de jeunes familles et je trouve que la pression à la réussite, c’est hallucinant. Le mot performance est omniprésent dans la société québécoise d’aujourd’hui et finit par constituer à mon avis une pression intolérable sur beaucoup de parents et d’enfants. Je me demande aussi si ça ne crée pas aussi une pression intolérable sur beaucoup de gens dans les milieux de travail. Écoutez le vocabulaire ordinaire comment on parle dans nos vies : on parle même de performer en amour. On devrait se questionner. Je me dis que ces enfants-là que ces petits enfants-là ils ont parfois d’autres critères de réussite.

Si vous ne l’avez pas déjà lu, moi, je l’ai lu dernièrement, le livre édité par La Presse, sous la direction de François Cardinal : "Lâchez pas, les gars!”. On y retrouve une douzaine de témoignages d’hommes, tous des hommes. Chacun à leur manière, ils ont réussi leur vie. Mais, ils ont été des cancres absolus à l’école. Mais, des cancres obstinés.  Ils n’ont pas eu toujours une vie facile. C’est très troublant ce qu’ils nous disent. Ils sont en train de réussir leur vie, mais ce que ça veut dire : c’est toucher leur rêve du doigt, trouver enfin à quoi ils étaient bons, avoir une plus grande estime d’eux-mêmes et avoir une vie qu’ils aiment. Au fond, on ne le dira jamais assez, quand un humain, un adulte fait confiance à un jeune, les résultats peuvent être surprenants.

Source: Portail du réseau collégial



Le mot de clôture de Marie-France Bélanger, Directrice générale du Cégep de Sherbrooke et présidente du comité d'orientation du congrès

• Hier, en ouverture de ce congrès, c’est avec fierté que nous affirmions que le cégep est définitivement ancré dans le paysage québécois.

• Nous disions aussi que nous pouvons être fiers d’avoir la maturité de remettre en question nos façons de faire. Pour aller plus loin et mener davantage de jeunes et d’adultes jusqu’au bout d’une première route, vers la diplomation, qui se poursuivra en formation tout au long de la vie.

• Et, nous avons convenu aussi qu’il est urgent d’agir, ce que notre conférencier d’ouverture, Sylvain Toutant, est venu confirmer, par ses propos convaincants et… un peu bousculants, je dirais.

• Heureusement qu’il a été question aussi de l’importance à accorder aux personnes, à l’humain...

• Mais, il reste que la génération alpha née avec un iPad dans les mains ou presque, qui sera sur les bancs de nos établissements dans sept ans, cela nous laisse peu de temps pour nous ajuster. C’est le moins qu’on puisse dire!

• La citation d’Alvin Toffler, qui chiffre à 20 km/h la vitesse des réseaux de l’éducation, alors que les entreprises atteignent les 200 km/h, était aussi plutôt déstabilisante.

• Mais, c’est justement le résultat que nous visions avec ce congrès : être secoués, bouleversés, déstabilisés, nous placer dans un contexte de doutes et de questionnements, vivre un véritable choc des idées.

"Car Oser la réussite, c’est aussi avoir le courage d’aborder un sujet délicat, le courage d’en discuter, le courage de se demander si nos efforts atteignent bien leur cible."

• Car Oser la réussite, c’est aussi avoir le courage d’aborder un sujet délicat, le courage d’en discuter, le courage de se demander si nos efforts atteignent bien leur cible.

• Tout en gardant, bien sûr, la conviction rassurante que, dans les directions des collèges, tous sont prêts à y travailler, dans leur sphère d’activité, comme nous l’a démontré le PechaKucha, qui a permis d’entrevoir à quel point chaque grand secteur d’activité, dans chaque collège, et en réseau avec les directions des autres collèges, contribue à la réussite des étudiantes et des étudiants.

• L’exercice du PechaKucha, difficile pour celles et ceux qui y ont participé à ce qu’on m’a dit, était révélateur du caractère multidimensionnel et multifactoriel de la réussite, et donc de l’impatience de travailler ensemble, en partenariat à l’intérieur de nos établissements.

• À travers nos activités de ce congrès, nous avons pu nourrir notre réflexion, multiplier les points de vue et cheminer, je crois, vers une vision partagée de la réussite.

• Une vision de la réussite qui est liée à l’accomplissement personnel et professionnel, qui se donne le droit d’être profondément humaniste, comme celle que vient de nous exposer Mme David.

• Notre volonté d’actualiser cette notion de réussite, qui est à la base de la mission des cégeps, nous devons la partager largement au sein de notre réseau, et garder à l’esprit qu’elle est indissociable des éléments que nous ne contrôlons pas et qui forment la toile de fond, le contexte dans lequel nous nous inscrivons.

• Je pense, par exemple, au numérique, que nous avons discuté en table ronde ce matin, et à l’enjeu très réel de la surstimulation, de l’hygiène numérique et de notre responsabilité à cet égard. À la compétition que vont nous livrer de plus en plus les géants de la technologie en matière de formation. Aux attentes des jeunes, à celles des entreprises, à celles de la société. Et à tous les changements dont nous ne pouvons pas encore prendre la pleine mesure.

• Depuis leur création, les cégeps ont toujours été des acteurs importants de leur époque. Nous avons, aujourd’hui encore, la responsabilité de nous placer en avant de la vague, ou à la tête de la parade comme disait monsieur Toutant, pour le bénéfice des jeunes et celui du Québec tout entier.

• Nous sommes à un carrefour de notre histoire et cette réflexion que nous menons sur la réussite, cette valeur qui justifie, comme on l’a vu, tout ce que nous faisons dans les collèges, nous mènera à choisir aujourd’hui les avenues que nous emprunterons demain pour assurer l’épanouissement personnel et professionnel de nos futurs étudiants, et leur parcours vers une qualification.

• L’enjeu est fondamental. C’est pourquoi, notre préoccupation comme réseau à cet égard ne saurait prendre fin en même temps que ce congrès.

• Plusieurs le savent, la Fédération a mis sur pied, il y a un peu plus d’un an, un comité de réflexion sur la réussite au collégial.

• Ce comité doit livrer un rapport comprenant, entre autres, un portrait de la réussite basé sur des données probantes, une identification des pratiques porteuses, la détermination d’une vision partagée de la réussite au sein du réseau, des orientations et des engagements, ainsi que des recommandations au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

• Un plan de mise en œuvre des orientations et des engagements sera aussi déposé.

• Le contenu de ce rapport ne devrait surprendre personne lorsqu’il sera déposé puisqu’il aura été construit avec le réseau, avec les intervenants; le colloque d’aujourd’hui n’étant pas une fin, mais un jalon de cette réflexion itérative qui se poursuivra même après la production du rapport, notamment au regard de l’utilisation des données issues de la recherche et de l’évaluation de ce que nous mettons en place.

• Nous sommes déjà dans l’action par rapport à la réussite au collégial.

• Continuons donc de cheminer ensemble vers l’objectif d’être, pourquoi pas, les meilleurs en matière de réussite!

• Parce que le Québec, ses jeunes et ses adultes, n’en attendent pas moins de notre part.

• Continuons à oser la réussite!






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