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Cégep de La Pocatière
Le Kamouraska investit 1,2 M$ pour sauver la piscine de La Pocatière
La MRC de Kamouraska annonce qu'elle déboursera 1,2 million de dollars pour permettre la réfection de la piscine du Cégep de La Pocatière.
Julie Tremblay - Radio-Canada
Cette somme représente 10 % du coût total estimé pour la remettre en état.
Le préfet de la MRC de Kamouraska, Sylvain Roy, se dit très fier que le conseil des maires en soit venu à une entente, alors que la fermeture de la piscine représente un enjeu majeur au niveau de la sécurité aquatique.
Il ajoute que la mobilisation citoyenne autour de la sauvegarde de la piscine a été une bougie d'allumage qui a incité les élus à trouver une solution.
Ça a été dur, ces discussions-là, c’est quand même un très gros montant pour nous.
Une citation de Sylvain Roy, préfet de la MRC de Kamouraska
Par exemple, une municipalité qui se trouve plus loin de La Pocatière – et dont les citoyens risquent donc moins d'utiliser la piscine – paiera une portion moindre pour le financement de ce projet.
Il fallait moduler selon la distance, la population et l’indice de vitalité économique. […] En respectant ces critères, on s’assure d’une équité sur tout le territoire, explique M. Roy.
À la recherche d'autres bailleurs de fonds
Malgré cette nouvelle aide financière, il manque toujours 4 millions de dollars pour permettre la réfection de la piscine du Cégep de La Pocatière.
En plus du 1,2 million de dollars de la MRC, le projet, estimé à 11,9 millions de dollars, bénéficie d'investissements de 900 000 $ du Cégep et d'autres partenaires. Québec contribue pour sa part à hauteur de 5,8 millions, et a refusé de bonifier son aide financière.
La seule piscine du Kamouraska se trouve à l'intérieur du Cégep de La Pocatière et est fermée depuis 2023. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Simon Turcotte
Selon le préfet Roy, la MRC de L'Islet, voisine de celle de Kamouraska, pourrait potentiellement s'ajouter à la liste des partenaires. Il y a une très grande sensibilité et ils sont à voir comment ils pourraient aider, affirme-t-il.