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Collège de Rosemont
Rosemont accueille la ministre de l’Enseignement supérieur
Sur la photo: de gauche à droite, Mme Marie-Ève St-Denis, directrice des Services aux étudiants au Collège de Rosemont, Mme Caroline Roy, directrice générale du Collège de Rosemont, Mme Pascale Déry, ministre de l'Enseignement supérieur, Mme Manon Bergeron, titulaire de la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d'enseignement supérieur (UQAM), et Mme Véronique Lareau, travailleuse sociale dédiée au dossier des violences à caractère sexuel au Collège de Rosemont
Le Collège de Rosemont est fier d’avoir été l’hôte de la conférence de presse où la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Pascale Déry, a dévoilé son Plan d’action 2022-2026 pour prévenir les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur. Ce sujet revêt une grande importance et a toujours été suivi avec attention au Collège de Rosemont; plusieurs initiatives ont d’ailleurs été initiées par les équipes rosemontoises pour sensibiliser, prévenir et combattre toute forme de violence à caractère sexuel, tant auprès de la communauté étudiante que des membres du personnel, comprenant le corps enseignant. Rosemont: précurseur sur différents plans sur la question des violences à caractère sexuelAlors que l’Assemblée nationale s’apprêtait à adopter en décembre 2017 la Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel, le Collège de Rosemont a été le premier cégep à adopter (en novembre 2017) une politique qui proscrit tout rapport intime entre membres du personnel et les étudiantes et étudiants. «Cela fait longtemps que le Collège de Rosemont est sensible aux enjeux entourant les violences à caractère sexuel. Les équipes, tant des services aux étudiants que des ressources humaines, travaillent en collaboration pour s’assurer que notre milieu de travail et d’étude soit à l’écoute et exempt de toute forme de violence incluant celles à caractère sexuel. Des activités de sensibilisation, de formation et de prévention sont planifiées institutionnellement et nous mettons tout en œuvre pour déployer des actions concrètes et porteuses pour notre communauté. Comme en témoignent les chiffres énoncés dans les études PIECES (niveau collégial, 2019) et ESSIMU (niveau universitaire, 2016), il est primordial de poursuivre nos efforts et de continuer d’agir collectivement.» Caroline Roy, directrice générale du Collège de Rosemont Au Collège de Rosemont, une travailleuse sociale est dédiée au dossier des violences à caractère sexuel. Afin de favoriser le partage des pratiques et la compréhension transversale des enjeux, elle a fondé en 2017 la « Table intersectorielle sur les violences à caractère sexuel en milieu collégial » qui regroupe aujourd’hui plus de 200 membres provenant des cégeps, des universités et d’organismes communautaires. «En réunissant les personnes intervenantes de nos différents milieux, nous mobilisons nos efforts pour mieux prévenir et intervenir. La table intersectorielle nous permet de tisser des liens entre le milieu communautaire et les établissements d’enseignement. Elle favorise le partage d’expertises et de pratiques; c’est un lieu d’échanges très formatif puisqu’en discutant de ce que nous vivons dans nos secteurs, nous pouvons mettre à jour nos méthodes d’intervention et dresser un meilleur portrait de la situation. Ensemble, les membres travaillent également à mettre en place de nouvelles initiatives de sensibilisation et de formation.» Véronique Lareau, travailleuse sociale dédiée aux violences à caractère sexuel au Collège de Rosemont et fondatrice de la Table intersectorielle sur les violences à caractère sexuel en milieu collégial Des actions concrètes pour sensibiliser et prévenir régulièrementPour que chaque personne comprenne les enjeux de violences à caractère sexuel et que tous les membres de la communauté soient interpelés par le sujet, le Collège de Rosemont pose des actions régulières visant à consolider une culture qui favorise l’engagement de chacune et de chacun dans une société soucieuse du mieux-être collectif.
Ouvert et inclusif, le Collège de Rosemont a également été l’instigateur des soirées « Paillettes et discussions », mettant de l’avant la diversité et abordant sans jugement ni tabou, avec des intervenantes psychosociales, différents sujets dont les violences à caractère sexuel. Ces soirées accessibles aux personnes provenant de l’ensemble des cégeps se déroulent maintenant dans un établissement différent chaque année. Le ministère de l’Enseignement supérieur a d’ailleurs accordé une subvention au Collège de Rosemont pour la poursuite de ce projet.
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