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Français au cégep:
Québec planche sur un examen à l’écran
Québec planche sur une version numérique de l’épreuve uniforme de français au cégep, mais il n’est pas question pour l’instant d’autoriser l’utilisation d’un logiciel de correction, comme le réclament des étudiants.
Daphnée Dion-Viens - Journal de Québec
Il est encore trop tôt pour déterminer à quel moment tous les cégépiens pourront réaliser cet examen à l’écran, indique le ministère de l’Enseignement supérieur.
Une «plateforme de gestion des épreuves ministérielles» est présentement en élaboration et des «mises à l’essai» sont menées. L’échéancier sera déterminé en fonction de ces résultats, explique son porte-parole, Bryan St-Louis.
Les règles de passation demeureront toutefois les mêmes que celles qui sont présentement en vigueur. L’utilisation d’un logiciel de correction pour tous les étudiants n’est pas prévue «pour l’instant».
Seuls les étudiants à besoins particuliers qui ont une mesure d’accommodement peuvent l’utiliser.
Dans un premier temps, le ministère veut «limiter les changements dans les paramètres de passation» afin de pouvoir bien évaluer l’impact du passage de l’épreuve au numérique, explique-t-on.
«La pertinence d’utiliser éventuellement un logiciel de correction à plus grande échelle devra être évaluée à la suite d’un travail de fond» avec les acteurs du réseau collégial, ajoute M. St-Louis.
Le Journal rapportait récemment que la Fédération étudiante collégiale du Québec réclame un grand coup de barre pour améliorer les compétences des cégépiens en français.
Ce virage passe notamment par une refonte complète de l’épreuve uniforme de français, qui devrait pouvoir se faire à l’écran et en ayant accès à un logiciel de correction comme dans la «vraie vie», selon la Fédération.
De son côté, le Ministère indique vouloir prendre ce virage afin d’être «en phase avec les préoccupations contemporaines et la réalité des étudiants».
Québec souhaite aussi augmenter «l’efficacité de la gestion des épreuves ministérielles» tout en diminuant les tâches logistiques et les coûts liés à la gestion des copies papier.
La version numérique de l’épreuve devrait aussi permettre d’avoir accès plus rapidement «à des informations pertinentes sur les compétences des étudiants en langue écrite», ajoute M. St-Louis.
Source: Le Journal de Québec