L'étudiante du Cégep Beauce-Appalaches Alexandra Fournier publie un premier roman

Saint-Georges, le 30 août 2017 – Le premier roman d’Alexandra Fournier sera disponible dans les librairies québécoises à la mi-septembre.  La maison d’édition française Bergame l’a d’abord lancé en France à la mi-juillet.  L’œuvre intitulée « Un don du cœur » est distribuée par la prestigieuse maison Hachette. 

La jeune femme de 25 ans au parcours peu banal a trouvé le temps de compléter son roman à travers un horaire chargé de mère de trois enfants de moins de quatre ans; d’étudiante en Création et médias au Cégep Beauce-Appalaches; et de représentante en développement des affaires à raison de 25 heures par semaine.

Alexandra Fournier avoue s’être inspirée d’événements survenus dans sa propre vie et dans celles de gens proches d’elle pour donner vie à Sofia, le personnage principal de son roman.  Cette femme de 27 ans qui sait qu’elle mourra bientôt dresse un bilan sans filtre de sa vie dans une lettre destinée à Éléna, une enfant malade en attente d’un miracle qu’elle a croisée dans un hôpital.  Éléna recevra la lettre de Sofia, un véritable don du cœur…

« J’ai eu des ennuis de santé qui ont bouleversé ma vie, explique l’auteure.  Je me compte extrêmement chanceuse malgré tout.  Je me suis plongée dans l’écriture en me rappelant que ce n’est pas tout le monde qui a cette chance.  Je me suis demandé comment réagir face à la mort.  Donner vie à Sofia a été réellement libérateur pour moi ».

Le roman aborde le thème de la mort avec un message d’espoir.  « Il n’est pas seulement question de la mort de Sofia mais aussi des beaux et moins beaux moments de sa vie et de celle de ses proches.    J’espère que les lecteurs apprécieront l’histoire mais je souhaite aussi qu’elle suscite, chez eux, une réflexion sur différents thèmes comme la famille, l’amitié, l’amour, les épreuves, les choses essentielles de la vie et les futilités auxquelles on accorde trop d’importance ».

Preuve que la mort n’est pas une fin complète, la jeune femme a déjà en tête l’idée d’une suite.  « Il me reste à trouver le temps pour le faire.  Je pense que j’ai quelques nuits blanches en perspectives puisque l’inspiration me vient à des moments étranges.  J’ai toujours un carnet sur ma table de nuit et je dois souvent m’arrêter en voiture lorsque des idées me viennent ».

L’auteure originaire de Saint-Camille de Bellechasse maintenant résidante de Saint-Martin avait soumis son manuscrit à une douzaine de maisons d’édition.  La moitié d’entre elles s’étaient montrées intéressées.  « La jeune équipe de Bergame m’a laissé une liberté presque totale, précise-t-elle.  Je n’ai pas eu à faire de compromis.  Ce que j’ai écrit n’est peut-être pas parfait mais cela vient de mon cœur.  J’apprécie aussi le fait de voir mon roman être distribué en Europe.  J’ai déjà reçu, sur Facebook, des commentaires de lecteurs français et même une photo d’un libraire montrant mon livre bien en vue sur ses étagères ».

La maison d’édition a laissé à Alexandra la liberté de création de la page couverture du roman.  C’est également elle qui a pris les photos qu’on retrouve après chacun des chapitres.

Un parcours inspirant

La maladie a forcé Alexandra Fournier à cesser les études qu’elle avait amorcées en sciences de la nature au Cégep Beauce-Appalaches en 2009 et à renoncer à son rêve de devenir médecin.  En raison de ses ennuis de santé, on lui a fait comprendre que si elle désirait avoir des enfants, elle devait le faire rapidement.  Elle a donc mis en veilleuse les études pour fonder une famille. 

Avec deux jeunes enfants à la maison et un autre dans son ventre, elle a repris les études, cette fois en Création et médias, un programme où elle met en valeur sa passion pour l’écriture.  « J’aimerais dire aux gens qui rêvent d’un retour aux études que cela est possible, ajoute-t-elle.  C’est une gestion d’horaire incroyable mais ça se fait.  Ayez confiance en vos possibilités ».

Enceinte (elle a accouché en août), avec deux jeunes enfants à la maison, un roman en cours d’écriture et un emploi, elle a conservé des notes de 95 % et plus dans chacun de ses cours à la session d’hiver. 

Et comme si elle était en manque de projets, l’inépuisable Alexandra élabore présentement un blogue littéraire (www.auxlignesdutemps.com).  Elle alimente également une page Facebook où elle communique avec les gens qui la suivent et leur propose de nombreux concours.

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Source : Réjean Bergeron
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