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Bilan des cinq journées de réflexion menées par la ministre David : 400 participants, 75 mémoires et une véritable discussion ouverte


MONTRÉAL, le 20 mars 2017 / - À l'occasion de la dernière journée de réflexion tenue aujourd'hui à Montréal, la ministre de l'Enseignement supérieur, Mme Hélène David, trace un bilan encourageant des cinq journées de réflexion pour prévenir et contrer les violences à caractère sexuel sur les campus universitaires et dans les collèges du Québec. La ministre David entame maintenant les travaux en vue d'élaborer un projet de loi qui pourrait être présenté dès cette année et qui permettrait de mettre en pratique des propositions concrètes présentées par les différents intervenants au cours de ces journées de réflexion.

Citation :
« Au terme de ces cinq journées, je suis convaincue qu'une loi est nécessaire pour contrer et prévenir les violences à caractère sexuel dans les établissements postsecondaires et j'ai en main plusieurs propositions et initiatives concrètes. Je maintiens plus que jamais ma volonté que le Québec devienne un chef de file en matière de prévention des violences à caractère sexuel sur les campus, autant lorsqu'il s'agit de sensibilisation, de sécurité des personnes et d'accompagnement des victimes que de gestion confidentielle des plaintes et dénonciations. Je suis ravie de constater que les communautés des cégeps, des collèges privés et des universités sont déjà en action et qu'elles souhaitent unanimement en faire davantage pour prévenir et contrer les violences à caractère sexuel dans leur milieu. »
Hélène David, ministre de l'Enseignement supérieur

Faits saillants :
Plus de 400 personnes ont contribué à ces 5 journées de réflexion. La diversité des milieux desquels elles sont issues démontre bien l'engagement de tous à contrer les violences sexuelles. Notons entre autres, en plus de la participation des établissements universitaires, des collèges, des syndicats et des associations étudiantes, celle des corps policiers, des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), des centres d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC) et des communautés autochtones.

Près de 75 bilans ont été reçus, lesquels ont servi de base à l'organisation de ces journées. Plusieurs suggestions ont été relevées dans ces mêmes bilans et durant les 5 journées, telles que :

• offrir une formation obligatoire et adaptée aux communautés des campus collégiaux et universitaires sur la prévention des violences à caractère sexuel;

• collaborer avec les corps policiers et les organismes de soutien présents dans la communauté pour la formation des personnes-ressources sur les campus;

• obliger la diffusion d'information, auprès de toute la communauté universitaire et collégiale, sur la démarche à suivre et les ressources disponibles pour toute victime et tout individu souhaitant dévoiler une violence à caractère sexuel;

• assurer la présence de vigiles et d'intervenants formés lors des activités d'intégration.