Nouvelles

Acfas - Le réseau collégial présent dans les trois grands secteurs de recherche

7 mai 2016 | Réginald Harvey - Collaboration spéciale | Le Devoir.com  -Ce texte fait partie d'un cahier spécial.

Le cégep de la Gaspésie et des Îles invitera à la découverte de son Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable (CIRADD).
Photo: Charles Bilodeau

Le congrès de l’Acfas fournit chaque année l’occasion à des étudiants du collégial de se frotter au milieu de la recherche. Qu’en est-il de celle-ci, qui demeure plutôt méconnue dans ce secteur des études supérieures ? Un colloque porte spécifiquement sur « La relève scientifique et la recherche collégiale ».

Il y sera question des « pratiques inspirantes au regard des chercheurs et des enjeux spécifiques à la formation des étudiants ». Avant même le déroulement de cet événement, la directrice générale de l’Association pour la recherche au collégial (ARC), Lynn Lapostolle, tenait ces propos sur le sujet de la recherche au collégial : « Il n’y a pas de profil simple à tracer de celle-ci et la raison en est que c’est une activité volontaire. »

L’ARC publiait tout de même une monographie sur le sujet en 2011. Paru aux Presses de l’Université Laval, cet ouvrage retrace l’histoire de la recherche et la directrice en dégage ces éléments d’information : « Il se fait de la recherche dans les trois grands secteurs d’activités : en sciences naturelles et en génie, en sciences humaines, arts et lettres, et en santé . Le volume de travail est effectué dans une proportion de 45 % dans les deux premiers cas et, dans le troisième, il apparaît à la hauteur de 10 %. »

Ces chercheurs se penchent sur des problématiques appartenant à divers domaines et ils le font en solitaire ou en collaboration avec des collègues des collèges et des universités : « Certains programmes leur servent à faire partie de regroupements stratégiques d’équipes de recherche, ce qui traduit une autre de leur réalité. »

Il existe 48 cégeps, 25 collèges privés et 11 écoles gouvernementales dans le réseau collégial. En marge de ces établissements d’enseignement, plusieurs dizaines de centres de recherche ou de transfert ont pris racine. Ils regroupent évidemment un bon nombre de chercheurs.

Les étudiants et la recherche

 

Lynn Lapostolle aborde la question de la relève étudiante de cette manière : « Le colloque lui-même abordera en avant-midi la situation de l’initiation à la recherche auprès de ces jeunes. Il y en a parmi eux qui font des stages dans des centres ou laboratoires. Pour sa part, le Fonds Nature et technologies a lancé cette année un programme de bourses à l’intention de ceux qui désirent participer à un stage d’été en laboratoire. »

 

En milieu collégial, il arrive de plus en plus que des étudiants deviennent des auxiliaires de recherche : « Pour certains, la démarche relève davantage de leurs activités de formation et ils vont, par exemple, collaborer à des projets de leurs professeurs. » Cet intérêt pour la recherche est-il en émergence ? « Je dirais que oui parce que la fonction d’initiation à la recherche scientifique est de plus en plus présente et nommée dans le réseau. »

Lire la suite sur Le Devoir.com