École de langues du Cégep de Jonquière - Une expérience plus qu'appréciée

31 juillet 2013 -  Publié le 29 juillet 2013 sur Le Quotidien - Anne-sophie Gobeil -

Jennifer Kim, Janis Labroo, Stephen Hivlovic, Natasha McCagg, Kerry Tremblay et Jacqueline Rosenhek profitent au maximum de leur séjour en immersion française avec le Centre linguistique du Cégep de Jonquière.

(Photo Jeannot Lévesque)
Ma Presse

(Jonquière) Les participants au camp d'immersion pour adultes du Centre linguistique du Cégep de Jonquière apprécient grandement leur expérience en sol saguenéen. Depuis le 7 juillet, ils participent à différentes activités et se familiarisent avec la région.

Jacqueline Rosenhek, de Montréal, est très satisfaite. «C'est plus efficace que les autres cours que j'ai suivis, parce que tout le monde a comme objectif de vraiment améliorer son français. Les profs sont très bons. Et j'aime beaucoup les sorties», explique la jeune femme de 22 ans. Elle a choisi d'apprendre le français pour pouvoir travailler. «À Montréal, c'est une ville bilingue, mais il y a beaucoup de francophones. Alors je veux apprendre le français», expose celle dont la mère est francophone.

Pour leur part, Kerry Tremblay et Natasha McCagg ont choisi le camp jonquiérois pour des raisons bien différentes. Toutes les deux sont mariées à des Québécois francophones et habitent avec leur belle-famille. «C'est vraiment bien qu'on ait la liberté de faire ça durant l'immersion», note Mme Tremblay. Selon elle, le point fort de son séjour, c'est l'accueil. «Les gens du Saguenay sont chaleureux et accueillants. Je me sens dans un monde tout à fait différent», souligne l'Australienne d'origine installée à Singapour. «Cette année, c'est spécial. J'étais déjà venue quand mes enfants étaient plus jeunes, mais cette fois, je n'ai plus envie de partir», remarque-t-elle. Sa collègue Natasha McCagg a décidé d'apprendre le français pour pouvoir le parler avec ses filles. «Mes filles parlent très bien le français. Je me suis dit que c'était important pour moi, en tant que mère, de pouvoir parler en français avec elles», affirme la dame.

Pour la Coréenne Jennifer Kim, apprendre la langue de Molière relève d'abord d'un plaisir personnel. De son côté, elle passe son séjour dans une famille d'accueil. «Ils sont vraiment gentils. Je me sens comme une partie de la famille. On fait toutes sortes d'activités ensemble», raconte-t-elle. Elle ajoute que son séjour lui a permis de découvrir à quel point Canadiens et Québécois se ressemblent. «Je crois que si plus de gens faisaient ce genre de séjour, il y aurait plus de compréhension entre l'Est et l'Ouest», conclut-elle avec un sourire.

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