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La FECQ suggère la création d'un Conseil des générations et s'inquiète pour Recyc-Québec

Projet de loi 130 : La FECQ suggère la création d'un Conseil des générations

QUÉBEC, le 2 févr. /CNW Telbec/ - Le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) demande au gouvernement de revoir le projet de loi 130 afin de créer un Conseil des générations. L'actuel contenu du projet de loi prévoit l'abolition du Conseil permanent de la jeunesse, du Conseil de la famille et du Conseil des aînés. 

Les étudiants du collégial se sont ralliés à la suggestion de fusionner les trois conseils pour en former un nouveau suite à leur congrès de janvier dernier. Cette proposition est également mise de l'avant par les trois conseils concernés. Le président de la FECQ, Léo Bureau-Blouin, estime que cette mesure permettra aux jeunes de se faire entendre davantage. « La création d'un Comité des générations permettra de poursuivre le dialogue intergénérationnel et de conserver une représentation jeune. En ces temps plutôt cyniques où plusieurs jeunes ont perdu confiance dans nos institutions publiques, j'estime que c'est une mesure essentielle », a plaidé M. Bureau-Blouin devant la commission sur les finances publiques à l'Assemblée nationale.

Un Conseil des générations serait un premier pas afin de rétablir le fossé intergénérationnel. Par exemple, dans son dernier budget, le ministre Raymond Bachand annonçait une nouvelle hausse des frais de scolarité universitaire. Pourtant, en 2012, les jeunes paieront en moyenne 2800$ pour une année universitaire comparativement à 537$ pour Jean Charest et Line Beauchamp, soit 1500$ et 1200$ respectivement indexé au coût de la vie en 2012. « Non seulement notre génération doit supporter un fardeau fiscal deux fois plus grand que celle de nos parents, mais les programmes d'aide n'ont pas suivi le coût de la vie! », a laissé entendre Léo Bureau-Blouin.

RECYC-QUÉBEC doit rester!

L'environnement est un dossier primordial pour les jeunes et RECYC-QUÉBEC est un chef de file en matière de gestion des consignes et de promotion du recyclage. La FECQ s'interroge sur la pertinence d'abolir un organisme qui répond aux attentes du milieu, surtout considérant que celui-ci générait régulièrement des surplus budgétaires. Au total, RECYC-QUÉBEC avait accumulé un montant de plus de 40 M$ qui aurait pu servir à des initiatives vertes. « C'est un jour sombre pour l'environnement au Québec. L'abolition de RECYC-QUÉBEC nuira à beaucoup d'autres organismes environnementaux qui bénéficiaient des subventions de la société d'État », a expliqué le président de la FECQ.

Enfin, les étudiants craignent pour l'avenir de la consigne au Québec si l'abolition de RECYC-QUÉBEC se concrétise. « Que se passera-t-il avec la consigne suite à l'abolition de RECYC-QUÉBEC? Le gouvernement va-t-il l'abolir aussi? La consigne a permis de faire des progrès majeurs en matière de recyclage, il est impératif de continuer ce bon travail pour arriver à un Québec plus vert », a conclu M. Bureau-Blouin.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 55 000 étudiants réunis dans 22 associations étudiantes présentes sur l'ensemble du territoire québécois. Depuis 20 ans, elle défend et promeut les droits et intérêts des étudiants des cégeps.


Renseignements:
Mathieu Morin, vice-président, FECQ,
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