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Journal de Montréal

«Enseignement supérieur: Québec veut réfléchir à la place de l’intelligence artificielle au Cégep et à l’Université»

Québec veut se faire une tête sur la place que doit occuper l’intelligence artificielle dans les Cégeps et les Universités. Il convie les acteurs du milieu à une journée de réflexion le 15 mai prochain. 

Le gouvernement espère que ce forum lui permettra d’avoir un «portrait global» de la situation actuelle et à venir, en ce qui a trait à l’utilisation des nouvelles technologies en éducation.

Surtout, il s’agit de «lancer la discussion», a précisé l’attaché de presse de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, en ajoutant qu’il est «trop tôt pour s’avancer sur les conclusions ou les actions potentielles qui s’en suivront».

De fait, le programme s’annonce très large : Québec veut «susciter des échanges portant sur les enjeux et sur des solutions déjà mise en place ou à venir», sous les angles «de la pédagogie, de l’évaluation, de la formation continue et du développement de citoyens éthiques numériques, de la recherche et de l’innovation».

Pour ce faire, le gouvernement a invité «des enseignants, des professionnels en pédagogie, des chercheurs, des experts des domaines de la technopédagogie et de l’intelligence artificielle, ainsi que des étudiants et des gestionnaires».

Des experts, renchérit le communiqué, seront présents pour «démystifier» ce type d’outils. Ils mettront ainsi la table pour des «échanges fructueux» à propos de «thèmes porteurs» pour les gens qui œuvrent dans le réseau de l’enseignement supérieur.

La ministre Déry estime qu’une grande discussion à ce sujet est nécessaire en raison de l’émergence des technologies comme ChatGPT dans le paysage académique. «Nous devons faire preuve de vigilance», a-t-elle souligné dans le communiqué.

«Je suis sûre que cette journée apportera des pistes de solution porteuses et nous permettra de mieux comprendre les impacts de ces nouvelles technologies sur la réussite et la recherche, tout en tenant compte des questions de nature éthique», a-t-elle ajouté.

Source: Journal de Montréal