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Phénomènes sociaux et créatifs au Cégep de Granby

30 avril 2011- Granby- Avec la thématique « Je voudrais qu'on m'efface », les spectateurs se seraient attendus à un exercice plutôt lugubre. Mais c'est tout à fait l'inverse qui a été proposé avec l'activité pédagogique supervisée par Jocelyne Déry, enseignante en sociologie.
 
 
Entourée de ses étudiantes de 2e année en Techniques d'éducation spécialisée, l'enseignante a mis de l'avant les travaux de ses apprenantes pour suggérer, à travers une dizaine de tableaux choisis, colorés et composés des problématiques sociales telles la pauvreté, la solitude contemporaine, la prostitution, la négligence, la violence familiale et conjugale, mais aussi l'espoir de l'enfance.

 
Dans le cadre du cours Phénomènes sociaux et ethnoculturels, le défi des étudiants consistait à élaborer un travail collectif inspiré du roman Je voudrais qu'on m'efface. L'auteure Anaïs Barbeau-Lavalette y trace le portrait du quotidien de jeunes âgés de 12 ans vivant dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. « Entre le coin des putes, les matchs de lutte, les virées alcoolisées des adultes et la classe des orthos où on essaie de les intégrer », le résultat des travaux étudiants affichés sur la place publique a attiré les regards et les questions des passants.


« C'est tellement apprécié que Mme Déry nous donne la chance de nous exprimer par de la créativité pour traiter des sujets difficiles. De plus, nos travaux ne vont pas au recyclage puisqu'ils sont exposés à toute la communauté du Cégep » s'est exclamée Amélie Laroche, tout enthousiaste de voir les gens s'arrêter avec intérêt pour analyser les tableaux.


  Source: L'INFO-Cégep, 29 avril 2011