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Épreuve de français à distance, mais correction en présence

Article publié par Le Devoir, Marco Fortier


 

Les cégépiens doivent réussir cet examen (en français ou en anglais, selon leur langue d'enseignement) pour obtenir leur diplôme d'études collégiales. L'épreuve consiste à rédiger une dissertation critique de 900 mots à partir de textes littéraires dans un délai de 4 h 30, indique le site Web du MES.


4 mai 2021 - L'épreuve uniforme de français pour les finissants de cégep donne lieu à un bras de fer entre le gouvernement Legault et les professeurs chargés de corriger les examens. Selon ce que Le Devoir a appris, Québec exige qu'une centaine d'enseignants responsables de la correction des examens viennent travailler en présence à deux endroits, à Montréal et à Québec, même si les épreuves auront lieu à distance en raison de la pandémie.

Le Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) s'oppose au travail obligatoire en « présentiel » des correcteurs d'épreuve en pleine pandémie. La session qui s'achève dans les cégeps s'est déroulée principalement en ligne.

Une rencontre entre des représentants du ministère de l'Enseignement supérieur (MES) et du SPGQ a eu lieu lundi dans l'espoir de dénouer l'impasse. Des « avancées permettent de croire à un dénouement satisfaisant », mais d'autres discussions doivent avoir lieu avec le Secrétariat du Conseil du trésor, indique le syndicat.


Les cégépiens doivent réussir cet examen (en français ou en anglais, selon leur langue d'enseignement) pour obtenir leur diplôme d'études collégiales. L'épreuve consiste à rédiger une dissertation critique de 900 mots à partir de textes littéraires dans un délai de 4 h 30, indique le site Web du MES.

Épreuve en ligne

L'épreuve uniforme de français aura lieu à distance le mercredi 19 mai et le vendredi 21 mai, a confirmé Bryan St-Louis, porte-parole du MES. « Le Ministère demande [aussi] aux établissements de s'assurer que tous les étudiants qui le souhaitent aient accès à un local pour la passation de l'épreuve en ligne où les normes de santé publique sont appliquées », indique-t-il.

Au moment où ces lignes étaient écrites, en début de soirée lundi, le MES ne pouvait donner de précisions au sujet du différend qui oppose le ministère et les correcteurs d'épreuve. Ceux-ci jugent que le ministère leur fait courir un risque inutile en les obligeant à venir travailler dans deux centres de correction pour une période estimée entre six et huit semaines.

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