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Le Cégep de Sherbrooke est à la recherche de professeurs

Radio-Canada

Publié le 16 août -

À quelques jours de la rentrée dans les cégeps, le recrutement est toujours en cours au Cégep de Sherbrooke afin de trouver des professeurs pour enseigner certaines matières.

Le Cégep de Sherbrooke n'échappe pas à la pénurie de main-d'œuvre, qui frappe plusieurs établissements d'éducation supérieure dans la province. Si le problème n'est pas nouveau à Sherbrooke, il est plus important cette année.

Selon la directrice des ressources humaines du Cégep, Danielle Ferland, une douzaine d’enseignants manquent toujours à l’appel pour des postes à temps complet et pour une charge de cours.

Les domaines touchés sont principalement des secteurs techniques, particulièrement en informatique, mais aussi en soins infirmiers et en gestion agricole. Des enseignants dans les domaines de l'économie, de la physique, de la musique et en éducation physique sont également recherchés.

À écouter :

Danielle Ferland se veut cependant rassurante : aucune session n'est en péril. À ce moment-ci, tous les postes qui sont vacants sont couverts avec un plan B. Il y a du personnel retraité qui a accepté de venir nous donner un coup de main, le temps que l'on stabilise le recrutement, explique-t-elle.

D'autres enseignants, précise-t-elle, ont aussi accepté une charge de cours supplémentaire pour le début de la session.

Le Cégep de Sherbrooke s'est doté d'une conseillère spécialisée en recrutement pour se mesurer aux autres employeurs. Notre stratégie, c'est d'être très visibles sur les réseaux sociaux, explique Mme Ferland.

« Il faut être très proactifs, donc si on a un candidat qui répond à nos critères, il faut communiquer rapidement, lui donner la bonne information, le convoquer rapidement et surtout, bien l'accueillir pour le retenir. »

— Une citation de  Danielle Ferland, directrice des ressources humaines du Cégep de Sherbrooke

Le Cégep fait face aux défis actuels du marché de l'emploi. C'est quelque chose que l'on ne voyait pas par le passé ou très rarement, un candidat qui ne se présente pas ou qui vient une semaine, deux semaines et qui finalement quitte, va ailleurs. Mais dans la dernière année, on commence à le vivre, mentionne Mme Ferland.

Avec les informations de Brigitte Marcoux