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Un avenir assuré pour le campus montréalais du Cégep de la Gaspésie et des Îles

Un avenir assuré pour le campus montréalais du Cégep de la Gaspésie et des Îles



Campus du Cégep de la Gaspésie et des Îles à Montréal Photo: Radio-Canada / Martin Toulgoat

Catherine Poisson

14 juin 2019 - Le Cégep de la Gaspésie et des Îles renouvelle son entente avec le Collège privé Matrix, établi à Montréal, afin de pérenniser son campus montréalais pour les dix prochaines années.

Le partenariat public-privé conclu en 2015 entre le Cégep et le Collège Matrix est un succès, selon le directeur général du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Yves Galipeau.

En quatre ans, le nombre d'étudiants inscrits au campus montréalais est passé d'une trentaine à un peu plus de 2000, et la direction prévoit atteindre et maintenir une moyenne de 2500 inscriptions dès janvier 2020.

C'est ce qui permet le renouvellement du partenariat pour dix ans, et de nouveaux investissements afin de pérenniser le campus.

"Jusqu'à maintenant, le Collège Matrix louait des espaces à Montréal pour accueillir tous ces étudiants et à compter de septembre prochain, on commencera à travailler dans les locaux mêmes de notre partenaire qui a fait l'acquisition d'un bâtiment. C'est un peu pour ça aussi l'entente sur dix ans, ça demandait d'assurer la continuité des opérations sur une plus longue durée", explique M. Galipeau.

Depuis le printemps 2015, le Cégep de la Gaspésie et des Îles opère un campus à Montréal, en partenariat avec le Collège Matrix.

L'établissement offre neuf attestations d'études collégiales aux étudiants étrangers exclusivement. Le Cégep est responsable de l’admission des candidatures étudiantes, de l'élaboration des programmes et de l'embauche des enseignants et du personnel administratif. De son côté, le Collège Matrix est chargé du marketing à l'international, de la vie étudiante, des infrastructures et de l'équipement.

Les étudiants proviennent principalement d'Inde et de Chine, mais également du Brésil. Du recrutement est prévu en Corée du Sud et au Vietnam.
Des revenus supplémentaires pour les campus en région

En offrant seulement des attestations d'études collégiales (AEC) plutôt que des diplômes d'études collégiales (DEC), le campus de Montréal est entièrement autofinancé, c'est-à-dire que ce sont les frais de scolarité des étudiants qui financent les opérations du campus.

"Il n'y a pas un sou de financement public dans ces opérations-là", assure M. Galipeau.

    "Avec 2000 et bientôt 2500 étudiants qui paient des frais de scolarité de 7000 $ par semestre, c'est une enveloppe considérable. On souhaite dégager quelques centaines de milliers de dollars, peut-être approcher du million."
    Yves Galipeau, directeur général du Cégep de la Gaspésie et des Îles

"Au cours des dernières années, il y a eu des années difficiles, mais le Cégep va pouvoir retrouver une certaine marge de manoeuvre en générant des revenus complémentaires intéressants qui vont nous permettre d'entrevoir des investissements ici, dans le développement des programmes, dans nos infrastructures. Finalement, c'est pour le bénéfice de la région qu'on dessert, ici en Gaspésie et aux Îles", précise le directeur.