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La Fédération des cégeps félicite le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur


19 octobre 2018 - La Fédération des cégeps salue la nomination de M. Jean-François Roberge à titre de ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. « Le ministre peut compter sur notre entière collaboration pour faire évoluer l'enseignement supérieur, et en particulier le réseau des cégeps, dans un contexte où les compétences qu'on y enseigne correspondent de plus en plus aux exigences du marché du travail et à celles requises pour permettre aux jeunes de jouer pleinement leur rôle de citoyen. Les cégeps sont des acteurs importants du progrès socioéconomique du Québec et doivent disposer de la latitude nécessaire pour exercer pleinement ce rôle. Nous entrevoyons avec beaucoup d'enthousiasme la possibilité de discuter bientôt de ces questions avec le ministre et son équipe », a indiqué le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Bernard Tremblay.

Espérant voir le gouvernement du Québec faire de l'éducation et de l'enseignement supérieur un grand projet de société, à l'instar de celui qui nous a collectivement fait entrer dans la modernité au cours des années 60, la Fédération des cégeps voudra, à court terme, sensibiliser le ministre aux enjeux d'importance pour le développement du réseau collégial et l'accroissement des compétences individuelles. Offrir un accès élargi aux études collégiales devrait par exemple faire l'objet de réflexions et de mesures, notamment pour stimuler le passage direct du secondaire au cégep, dont le taux est actuellement de 69,5 %. Augmenter le nombre d'étudiants internationaux que les cégeps accueillent constituerait également une stratégie gagnante, en particulier pour faire face à la rareté de la main-d'œuvre et contribuer à la régionalisation de l'immigration.

Face à la diversité des étudiants ceux issus de l'immigration, ayant des besoins particuliers ou en situation de handicap, autochtones, nécessitant un soutien psychosocial, issus de milieux socioéconomiques faibles, de première génération en enseignement supérieur ou étudiants-parents , des mesures visant à soutenir leur réussite doivent être envisagées. La question des marges de manœuvre financières à accorder aux cégeps afin qu'ils puissent continuer d'offrir une formation générale et spécifique de qualité à leurs étudiants, de manière que ces derniers se développent tant professionnellement que personnellement pour devenir des citoyens engagés, mérite également d'être considérée.

Des enjeux tels que la flexibilité dans la réponse aux besoins, l'actualisation et la révision des programmes d'études, le virage numérique avec les équipements et les expertises qu'il demande, ou encore le développement de la recherche au collégial, devront aussi figurer à l'ordre du jour des échanges entre la Fédération, le ministre et son équipe.

Enfin, la Fédération espère voir le gouvernement agir de manière structurée et coordonnée pour favoriser l'évolution constante des compétences des travailleurs, à travers des mesures encourageant le recours à des formations qualifiantes données par des établissements d'enseignement. Elle estime qu'il faut agir afin que les Québécoises et les Québécois, mais aussi les entreprises et les organismes, soient davantage convaincus du caractère incontournable de l'actualisation régulière des compétences.