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L'UQAC et les cégeps de la région se préparent à la légalisation du cannabis

Un texte publié par Ici.Radio-Canada.ca -



Au Cégep de Jonquière, il sera également interdit de posséder du cannabis sur le terrain du Cégep. Photo : iStock

2 septembre 2018 - À l'approche de la légalisation du cannabis, les cégeps et les universités s'interrogent sur la façon dont ils devront encadrer sa consommation.Certains établissements de la région sont encore à peaufiner les derniers détails avant d'être prêts pour le 17 octobre.

Un texte de Rosalie Dumais-Beaulieu

À l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), il sera interdit d'inhaler du cannabis sur le campus.

Toutefois, plusieurs aspects de la politique restent à définir, car la légalisation comporte son lot de zones grises.

Sera-t-il permis de consommer du cannabis à l’intérieur ou à proximité des résidences étudiantes? Cette question plus délicate devra encore être étudiée par l’UQAC.

Dans les partys universitaires, on sait que l'alcool est permis... Qu'est-ce qu'on va faire avec le cannabis? Les partys ont lieu sur le campus. On doit aussi regarder ce qui en est avec ces évènements ponctuels là qui font partie de la vie étudiante quand même , avance la directrice des communications et des relations publiques de l'UQAC, Marie-Karlynn Laflamme.

Au Cégep de Jonquière, il sera non seulement interdit de consommer cette drogue, mais également de la posséder, même si la loi fédérale permet d'en détenir 30 grammes.
Des étudiants de bonne foi
Pour appliquer cette règle, la direction compte sur l'honnêteté des étudiants.

La porte-parole du cégep, France Tremblay, ne s’en inquiète pas.

"Si quelqu'un se permettait de consommer de l'alcool sur les terrains du cégep ou à un autre endroit en dehors d'une activité qui y est dédiée, on interviendrait comme c'est le cas pour le cannabis."
France Tremblay, porte-parole du Cégep de Jonquière

 

Que faire des produits dérivés?
Les produits dérivés, comme les aliments à base de cannabis, inquiètent également les écoles.

Encore une fois, il faudra faire confiance aux étudiants et bien faire connaître la politique de l'établissement sur le sujet, croit Marie-Karlynn Laflamme de l'UQAC.

Quant au Cégep de Jonquière, l'institution organisera une campagne d'information sur la légalisation dès le début du mois d'octobre.