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Un camion de cuisine de rue santé imaginé par des étudiants de Trois-Rivières


Publié par Ici.Radio.Canada,  le lundi 23 juillet 2018

Deux des trois copropriétaires du camion de cuisine de rue Les bouffons verts, à Trois-Rivières Photo : Radio-Canada/Gabrielle Proulx

23 juillet 2018 - Trois étudiants en marketing du Cégep de Trois-Rivières de 19 ans tentent de se tailler une place bien à eux dans le monde de la restauration cet été. Xavier Plamondon, Étienne Chartier et Raphaël Lesage ont lancé en mai leur camion de cuisine de rue appelé Les bouffons verts.

Leur objectif est de proposer une alternative santé aux festivaliers. Ils délaissent donc la poutine pour se distinguer des autres camions de rue.

Leur menu est principalement composé de salades et de sandwichs faits, autant que possible, avec des produits locaux.

Les copropriétaires parcourent les festivals pour se faire connaître au Québec.
Ils ont démarré leur saison aux Francofolies de Montréal. Pour Xavier Plamondon, « ça a été une épreuve difficile », mais nécessaire pour bien roder leurs opérations.
On est en gestion de commerce, donc de gérer une entreprise pendant nos études, c'était quelque chose qui était important pour nous.

Xavier Plamondon, étudiant au Cégep de Trois-Rivières
Le restaurant ambulant Les bouffons verts sera présent lors de plusieurs festivals en Mauricie et terminera sa première saison au Festival western de St-Tite.

Les étudiants en marketing du Cégep de Trois-Rivières offrent une alternative plus santé aux festivaliers. Photo : Radio-Canada

Un plan bien réfléchi
Xavier Plamondon s'occupe du service à la clientèle, Étienne Chartier est en responsable de la cuisine et Raphaël Lesage, de la comptabilité.

Les trois propriétaires ont mis leur argent en commun pour financer le camion de rue, qu'ils ont construit de toutes pièces au coût de seulement 4000 $.

Ça serait mentir de dire que c'est facile d'avoir de l'argent aujourd'hui pour la restauration, parce qu'il y a beaucoup de compétition, puis c'est dur avoir de l'argent, raconte Étienne Chartier, copropriétaire des Bouffons verts.

Il affirme qu'ils ont obtenu de l'argent d'un fonds communautaire et qu'ils ont terminé deuxième au défi Osez entreprendre, ce qui leur a beaucoup aidé.

Y'a quand même fallu qu'on fasse notre place, qu'on prouve aux gens qu'on est professionnels, y'a fallu qu'on soit plus solide que les autres, ajoute Xavier Plamondon.

Déjà, pour l’an prochain, les propriétaires des Bouffons verts songent à acheter un deuxième camion et à développer une autre gamme de produits.

D'après les informations de Gabrielle Proulx