Investissement de plus de 16 millions - Le Cégep de Victoriaville inaugure officiellement son nouveau complexe agricole biologique

André Bellavance, maire de Victoriaville
Paul Thériault, directeur général du Cégep de Victoriaville
Père Michel Corréa, Missionnaires Clarétains
François Houle, président du conseil d’administration du Cégep de Victoriaville
Laurent Lessard, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

Victoriaville, le 1er juin 2018 – C’est aujourd’hui que les membres du conseil d’administration et la direction du Cégep de Victoriaville, en présence du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. Laurent Lessard, ont inauguré le Complexe agricole biologique nouvellement construit à Victoriaville. Située sur la rue Bernier, derrière le Collège Clarétain, la nouvelle infrastructure représente le plus grand complexe agricole au Canada dédié à l’agriculture biologique.

« Cette infrastructure unique permettra de donner des cours en agriculture biologique, tant en formation régulière qu’en formation continue, en plus de la recherche qui y sera réalisée. Le Cégep offrira trois profils de formation : productions animales, production légumière et production fruitière biologiques. Tous les élèves du programme Gestion et technologies d’entreprise agricole profiteront des nouvelles installations qu’offre le Complexe. Nous nous attendons à un réel engouement de la clientèle. L’avenir de l’agriculture passe désormais par Victoriaville grâce à cette nouvelle infrastructure du savoir », mentionne Paul Thériault, directeur général du Cégep de Victoriaville.

UNIR ÉDUCATION ET RECHERCHE
Le Complexe agricole biologique est situé sur une terre de 55 hectares qui appartenait aux Pères Clarétains, qui représente d’ailleurs la pierre d’assise d’un magnifique projet. Le Complexe héberge le Centre d’expertise de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+) qui mène plus d’une vingtaine de projets de recherche, dont deux grands groupes de projet qui ont lieu au Complexe, soit les projets en sélection végétale et ceux sur les systèmes de culture. Le complexe de 47 000 pieds carrés compte deux étages et trois blocs, dont quatre grandes serres totalisant 15 000 pieds carrés. Au bloc A, on y retrouve sur deux étages des classes, des laboratoires, les bureaux des enseignants et une salle de conférence. C’est également à cet endroit que près du tiers des quelque 30 membres du personnel du CETAB+ sont logés. Les deux aires du bloc B abritent quant à elles toutes les activités reliées à la formation mécanique et à l’entretien de la machinerie. Au bloc C, on y retrouve d’autres classes et bureaux d’enseignants, des chambres froides, une salle de conditionnement et les quatre serres dans lesquelles on retrouve un système de récupération des eaux pluviales servant à l’arrosage de la production maraîchère. À l’extérieur, on y retrouve également la ferme-école pour les élèves de deuxième année en production maraîchère qui s’y déploie sur trois hectares.

UNE ARCHITECTURE ÉLOQUANTE
Le Complexe agricole biologique est une réalisation de Groupe Gagné Construction Inc. menée en collaboration avec le consortium d’architectes Locus 3 et Lemay Côté et de la firme d’ingénierie Stantec. Le bois est prédominant tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des installations, ce qui constitue une particularité de l’édifice. On retrouve également le silo qui évoque le créneau d’activités du Complexe. La fenestration est également prédominante. L’architecture du bâtiment reflète bien le domaine de l’agriculture et du biologique.

« Il s’agit du plus gros projet réalisé par la Cégep de Victoriaville au cours de ses 50 ans d’existence. Nous sommes heureux d’avoir pu octroyer la très grande majorité des contrats à des entreprises de la région », ajoute
M. Thériault, visiblement fier de la réalisation de ce projet.

L’artiste Paryse Martin a été choisie par les autorités du Cégep pour exposer une œuvre qui a été installée à l’extérieur du Complexe, près de la porte d’entrée principale. Ce projet « représente l’humain en l’incluant, voire en l’imbriquant à nouveau dans « la nature » de sorte qu’ils apparaissent comme un élément « du tout » et participe à cet ensemble dynamique et intelligent qu’est notre univers », indique l’artiste.

UN PROJET DE 16,7 M$
Le projet a nécessité 16,7 millions $ d’investissement, dont 9,4 M$ proviennent du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, 4,3 M$ du Fonds d’investissement stratégique du gouvernement fédéral, 1 M$ de la Fondation canadienne de l’innovation, 1 M$ de la contrepartie du MEES et 1 M$ du Cégep de Victoriaville et ses partenaires. La somme du projet comprend l’acquisition de la terre, la construction et les équipements dont le Complexe est doté.

« Nous fêtons aujourd’hui tous ceux et celles qui ont rêvé, travaillé et réalisé cet important projet ainsi que les chercheurs et les étudiants qui travailleront de pair avec l’industrie, les agriculteurs et les membres de la communauté au sein de ce magnifique complexe », a affirmé madame Roseann O’Reilly Runte, présidente- directrice générale de la Fondation canadienne pour l’innovation. « La recherche en agriculture biologique qui se fera ici va sans doute mener à des innovations précieuses qui contribueront à la croissance socioéconomique de la région », mentionne cette dernière.

D’AUTRES PROJETS POUR DÉVELOPPER LE SITE
Les dirigeants du Cégep travaillent à d’autres projets porteurs pour le Complexe. Notamment, ils souhaitent y compléter le 2e étage au niveau de l’aile A, ils envisagent la possibilité d’y installer un incubateur d’entreprises agroalimentaires, une cannebergière de recherche bio et un projet pour développer le compostage urbain.

À PROPOS DU CÉGEP DE VICTORIAVILLE
Le Cégep de Victoriaville assume un leadership mobilisateur en formation, en recherche et en transfert technologique en agriculture, particulièrement en agriculture biologique. Ses actions ont porté fruit, puisque le nombre d’étudiantes et d’étudiants en agriculture a doublé au cours des trois dernières années. De plus, deux de ses centres collégiaux de transfert de technologie en agriculture, le Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+) et le Centre d’innovation sociale en agriculture (CISA), ont des partenariats avec plus de 350 entreprises en production agricole.

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Source :
Paul Thériault Directeur général Cégep de Victoriaville Information et gestion des entrevues :
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