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«Le bio, c’est à Victo, qu’on se le dise!»

Nouvelle publiée par La NouvelleUnion.net - Hélène Ruel



Le maire André Bellavance, le DG Paul Thériault, le père Michel Corréa, le président du conseil d'administration du Cégep François Houle et le ministre Laurent Lessard ont dévoilé une plaque commémorative qui sera installée devant le Complexe.
Crédit photo : www.lanouvelle.net

1er juin 2018 - Inaugurant le tout nouveau Complexe agricole biologique du Cégep de Victoriaville, le plus important centre de formation et de recherche en agriculture biologique au Canada, le directeur général Paul Thériault a imprimé dans l’esprit de plusieurs son «mantra», affirmant que «le bio, c’est à Victo, qu’on se le dise!».

Malgré un affligeant problème pulmonaire, le directeur général du Cégep, Paul Thériault tenait à être présent à l’inauguration du Complexe.

Si la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, s’est désistée à la toute dernière minute, son collègue, le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard était présent, heureux et fier d’assister à  l’inauguration.

Il a dit à quel point il était «impressionné» – «et je suis peu impressionnable habituellement» – prédisant qu’avec cette nouvelle adresse le Cégep deviendra un centre de référence, un édifice et une terre «témoins» en matière d’agriculture biologique.

Le ministre Laurent Lessard a dit être «impressionné» par cette nouvelle adresse en agriculture biologique.

Il a rappelé la longue marche tranquille de ces «rêveurs» d’il y a trente ans et qui, finalement, se sont avérés des «visionnaires». «Aujourd’hui, je pense que vous avez changé quelque chose!»

Le mot «fierté» était sur toutes les lèvres, celles aussi du maire de Victoriaville André Bellavance, du député fédéral Alain Rayes et du député provincial Éric Lefebvre.
«C’est le rêve d’une vie!», a dit Denis La France, un des pionniers de l’agriculture biologique au Québec, qui a enseigné au Cégep et qui travaille toujours au Centre d’expertise et de transfert biologique et de proximité (CETAB+).

En entrevue avec le www.lanouvelle.net, il a rappelé que dès 1975, il avait choisi d’enseigner l’agriculture biologique et avait participé à la création du Centre de développement d’agrobiologie à Sainte-Élizabeth (1989 à 1995). La déficience du financement et le «burnout du bénévolat» ont eu raison de ce centre. La création du Complexe agricole biologique lui donne un nouvel élan, lui, qui à, 69 ans, serait à l’âge de jouer aux cartes.

Un Complexe de près de 17 millions $
Pour acquérir la terre et bâtir son Complexe – une facture totale de 16,7 millions $ – le Cégep a pu compter sur une subvention de 9,4 millions $ du ministère de l’Éducation; de 4,3 millions du Fonds d’investissement stratégique du gouvernement fédéral. S’ajoutent 1 million $ de la Fondation canadienne de l’innovation et d’un autre million $ de la contrepartie du ministère de l’Éducation. Le Cégep et ses partenaires ont investi 1 million $.

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