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Cégep Beauce-Appalaches: la Fondation de l’Ordre des ingénieurs du Québec reconnaît le potentiel de l'étudiant Charles Maheu

Saint-Georges, le 20 février 2018 – L’étudiant de sciences de la nature du Cégep Beauce-Appalaches, Charles Maheu, est l’un des vingt Québécois récipiendaires des bourses de l’Avenir de 2000 $ de la Fondation de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Ces bourses soulignent l’excellence académique, le potentiel de leadership et l’implication sociale et communautaire d’étudiants collégiaux qui entendent poursuivre des études en génie.

Le jeune homme de Saint-Georges qui affiche des résultats académiques remarquables poursuivra des études en génie mécanique à l’Université de Sherbrooke. « Je préfère les sciences physiques, dit-il. Elles permettent de trouver des solutions à des problèmes concrets ».

Charles Maheu souhaite contribuer à l’avancement de la société québécoise en
devenant ingénieur. « Je veux, comme les ingénieurs le font, mettre en œuvre des
projets grandioses comme des stades ou des véhicules économiques en passant par la
microélectronique que tout le monde utilise. Les merveilles pensées et conçues par les
ingénieurs rendent notre vie plus facile et nous permettent d’évoluer. Une idée sans
plan n’est qu’un rêve; appliquer cette idée est la seule façon d’arriver à quelque chose».

L’enseignant de mathématiques, Mario Doyon, a soutenu la candidature de Charles
Maheu. Il est convaincu que son étudiant a les capacités pour atteindre ses objectifs.
« Il est un étudiant brillant, persévérant et tenace. Il est méticuleux et désire tout
comprendre ce qu’on lui enseigne. Il a un bel avenir devant lui ».

Condition particulière

L’ostéogenèse imparfaite (aussi appelée maladie des os de verre) force Charles Maheu
à se déplacer en fauteuil roulant. Il dit toutefois bien s’arranger avec sa condition. « J’ai
un bon réseau d’amis au Cégep Beauce-Appalaches. Je leur demande de l’aide au
besoin pour accomplir certaines tâches ou pour faciliter certains de mes déplacements.
Je ne me considère pas comme une victime ».
Des fractures à un bras et à une jambe subies lors d’un même incident n’ont pas
empêché Charles Maheu d’être assidu à ses cours l’année dernière. « La fin de ma
croissance rend mes os moins fragiles qu’ils ne l’étaient. Avant, il suffisait d’un très

faible choc pour que je subisse des fractures. Je ne considère pas ma condition comme un obstacle à la réalisation me mes objectifs ».

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Source : Réjean Bergeron

Conseiller en communication
Cégep Beauce-Appalaches
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