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La musique traditionnelle qui fait voyager

Article publié par La Nouvelle.net - Manon Toupin



C'est à côté d'Yves Lambert qu'on a pu voir Nicolas Babineau en Espagne et en France.
Crédit photo : Amandine du Poitou

29 décembre 2017 - Nicolas Babineau n’aurait jamais pensé, il y a une dizaine d’années, que son violon et la musique traditionnelle le feraient tant voyager. C’est pourtant ce qui lui arrive depuis quelque temps.

D’ailleurs, en faisant un petit retour sur son année 2017, on voit rapidement qu’elle aura été fructueuse en déplacements : Belgique, Suède, Danemark, France et Espagne. Cela en compagnie de différents musiciens, dont le plus connu de tous, Yves Lambert.

En effet, le jeune homme de Saint-Rosaire est désormais le violoniste d’Yves Lambert lorsque son habituel violoniste n’est pas disponible. C’est d’ailleurs lui (il est aussi son professeur de violon au cégep) qui l’a recommandé pour cette tâche.

Nicolas aime beaucoup jouer avec Lambert, un «vrai personnage» selon lui. «Je suis allé en France et en Espagne avec lui et, peu importe où il arrive, il réussit à faire lever le party et ce malgré la barrière linguistique (en Espagne)», explique le jeune musicien de 21 ans.

Les musiciens aussi ont beaucoup de plaisir avec Yves Lambert et embarquent rapidement dans l’esprit de la fête à ses côtés. Cette rencontre avec le grand de la musique traditionnelle du Québec est très intéressante pour Nicolas qui a découvert qu’il pouvait chanter en plus de jouer du violon (ou autres instruments à cordes) et faire de la podorythmie. «Pour les chansons à répondre, pas en solo», s’empresse-t-il de préciser.

En plus des spectacles avec Yves Lambert (il retourne en Espagne avec lui en juillet 2018), le violoniste a un projet en duo avec Alexis Chartrand (et son père Pierre qui gigue comme pas un). Celui-là aussi le mène dans différents pays ainsi qu’au Québec et dans les provinces de l’ouest du Canada.

Il est aussi toujours membre du groupe de Mathieu Allard et ses quêteux qui, toutefois, prend une pause de quelques mois et de l’Orchestre Pic-Bois, un groupe de quatre musiciens basé dans Lanaudière. Avec cet orchestre, Nicolas prépare justement un premier album qui devrait être prêt au mois de mars.

D’ailleurs, il est à la recherche de quelques projets d’enregistrement pour les prochains mois. On sait qu’il a tout l’équipement nécessaire dans son studio de Saint-Rosaire. «J’ai eu une belle année 2017 et 2018 s’annonce bien aussi», reconnait-il. Les nombreux voyages lui permettent d’offrir la musique traditionnelle d’ici et en retour il a l’occasion de découvrir la culture d’ailleurs, ce qu’il apprécie beaucoup.

Nicolas continue aussi ses études en musique. Après quelques sessions au Cégep de Sainte-Thérèse, il fréquente maintenant le Cégep de Drummondville où il lui reste une seule session de cours à compléter.

Dans ces cours, il aura développé son talent dans d’autres styles (country et jazz) qu’il aimerait bien aussi, à l’occasion, montrer sur scène. «Mais j’aime quand même beaucoup le traditionnel», souligne-t-il.

Avec son violon, il a la chance de jouer régulièrement dans différents projets musicaux et de voir de nombreux pays. Un beau cadeau de la vie qu’il ne manque pas d’apprécier à chaque fois.