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Inverser la classe pour faire plus de pratique à l’école

Article publié par Le Devoir -  | Miriane Demers-Lemay - Collaboratrice |



Photo: Guillaume Levasseur Le Devoir
Sébastien Marcotte, enseignant de physique au cégep Montmorency, est l’un des pionniers québécois de la classe inversée, une approche pédagogique qui renverse le principal paradigme en éducation.

20 novembre 2017- Électrifier un quartier de Montréal : c’est la mission donnée à une trentaine de collégiens pendant un cours de physique au cégep Montmorency, à Laval. En équipe, les étudiants dessinent des circuits électriques grand format sur les tableaux blancs de la classe. Ils font des calculs élaborés. Ils calculent le nombre de lampadaires et de lignes électriques nécessaires pour illuminer la rue Le Royer.
 
Ce n’est pas la première fois que ces étudiants font ce type de résolution de problèmes. Il y a quelques semaines, ils devaient déterminer la distance à laquelle un requin peut détecter le champ électromagnétique d’une truite. Bientôt, ils devront concevoir et fabriquer le flash d’un appareil photo.
 
Si leur professeur, Sébastien Marcotte, a le temps de donner autant d’exercices pratiques à faire en classe, c’est grâce à la « classe inversée », une approche pédagogique qui renverse le principal paradigme en éducation.
 

« Habituellement, on parle de la théorie en classe et on fait la pratique à la maison, explique l’enseignant. Avec la classe inversée, on fait l’inverse. La théorie s’apprend à la maison par des vidéos, des lectures ou de la baladodiffusion. Ce qui laisse un maximum de temps en classe pour la pratique. »
 
De nombreux avantages

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