Nouvelles

Plus de souplesse pour les régions, estime le président de la Fédération des cégeps

Nouvelle publié par Ici.Radio-Canada

Le Cégep de Sept-Îles Photo : Radio-Canada/Evelyne Côté

22 septembre 2012 - Le président de la Fédération des cégeps, Bernard Tremblay, était de passage à Sept-Îles à l'occasion du 50e anniversaire des cégeps, jeudi. Il s'est fait rassurant quant à l'avenir des cégeps de la Côte-Nord. Bernard Tremblay croit que la vitalité des cégeps en région passe par leur autonomie.

Un texte de Laurence Royer

Le président de la Fédération des cégeps du Québec a mentionné qu’il y a toujours du travail à faire pour maintenir et accroître la vitalité des cégeps en région, notamment sur la Côte-Nord. Selon lui, l’une des solutions serait d’offrir plus de souplesse aux établissements.

Une plus grande capacité de développer des revenus autonomes, pour que les cégeps aient la capacité de faire des choix en fonction des besoins identifiés dans la région.
Bernard Tremblay, président de la Fédération des cégeps du Québec

 

Bernard Tremblay croit toutefois que l’ouverture des cégeps sur la collectivité et les partenariats des établissements d’enseignement avec d’autres intervenants de la région font la force des cégeps de la Côte-Nord.

« L’idée derrière le cégep, c’était d’en faire la chose de son milieu et je pense qu’ici, à Sept-Îles, on a un exemple tout à fait probant de ce maillage-là, cette collaboration entre les acteurs économiques, sociaux et éducatifs », dit-il.

L’avantage de Sept-Îles

Selon Bernard Tremblay, le bilinguisme du Cégep de Sept-Îles représente un avantage majeur pour le recrutement d'étudiants internationaux.

Il y a de nombreux pays qui veulent que leurs étudiants viennent étudier au Canada parce qu’on est reconnu pour un système éducatif exceptionnel. Il y a un potentiel, à mon avis, très intéressant pour le Cégep.
Bernard Tremblay, président de la Fédération des cégeps du Québec

 

Bernard Tremblay espère que le Cégep de Sept-Îles aura la capacité de développer ses programmes en anglais, notamment celui de sciences de la nature, qui ne compte que trois étudiants. Il estime que l’une des solutions pour augmenter le nombre d’inscriptions est de miser sur la formation à distance pour ces programmes.