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L'ancienne du Cégep Beauce-Appalaches Maude Veilleux encensée par les critiques littéraires

Maude Veilleux sur la UNE de la rue « Nuit Blanche

Saint-Georges, le 5 avril 2017 – L’ancienne étudiante d’arts visuels du Cégep Beauce-Appalaches, Maude Veilleux, fait la première page de la revue littéraire Nuit blanche du printemps.  Le reportage principal du magazine traite de l’œuvre de la jeune femme qui compte déjà deux romans, deux recueils de poésie et plusieurs fanzines (contraction de « fan » et « magazine »), des publications indépendantes de poésie.

Pierre-Luc Landry, l’auteur de l’article, conclut « qu’il y a, dans les quatre livres qu’elle a publiés en autant d’années, le germe d’une production artistique puissante qui défie le conventionnel ».  Il considère qu’il faut lire Maude Veilleux avec sérieux, puisque c’est ainsi qu’elle envisage la littérature et sa toute puissance : avec une soif absolue de transcendance.

Après ses fanzines, la plupart produit en collaboration avec l’artiste Guillaume-Adjutor Provost, un autre ancien étudiant du Cégep Beauce-Appalaches, Maude Veilleux a publié deux recueils de poésie intitulés Les choses de l’amour à marde et Last call les murènes.  L’auteur de l’article qualifie la poésie de l’écrivaine native de St-Victor de « brute, boueuse, sans filtre, explorant l’amour et, surtout, ses échecs ».

Le premier roman de Maude Veilleux, Le vertige des insectes, est considéré par Nuit blanche comme ce qu’elle aura fait de plus traditionnel avec une écriture en douceur et en précision qui contraste avec la brutalité de ses poèmes.  Elle renoue avec un monde plus glauque avec Prague en août 2016, l’histoire d’une libraire souvent saoule, amoureuse et confuse qui veut être poète et aimer deux hommes à la fois.  « Prague confirme le talent de Maude Veilleux et l’écart qu’elle creuse entre une certaine littérature bien-pensante et sa production violente, intransigeante et hautement littéraire », mentionne Pierre-Luc Landry.

Nuit blanche n’est pas la seule publication à encenser Maude Veilleux.  Dominic Veilleux du Devoir qualifiait Prague de roman vertigineusement impudique lors de sa sortie.  « C’est un acte de courage kamikaze, un aveugle sacrifice de soi sur l’autel de la littérature et une troublante autofiction, écrivait-il.  Maude Veilleux appartient à un trop rare groupe : celui des gars et des filles qui écrivent parce qu’ils le doivent, et non simplement parce qu’ils le peuvent ».

Maude Veilleux rencontrera le public au Salon du livre de Québec vendredi (7 avril) de 13h30 à 14h30 et samedi de 15h30 à 17h.

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Source : Réjean Bergeron
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