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RIASQ -22e édition du Concours intercollégial d'écriture dramatique l'Égrégore - Une étudiante du Collège Lionel-Groulx remporte le prix

31 janvier 2017 - Sarah Leblanc-Gosselin, étudiante en interprétation théâtrale au Collège Lionel-Groulx, est la grande gagnante de la 22e édition de l'Égrégore, le Concours intercollégial d'écriture dramatique produit par le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ). Son texte, Le puissant fond d'un Marais-sans-fin, sera mis en lecture et présenté le 22 avril prochain lors de la 31e édition de l'Intercollégial de théâtre au Cégep Limoilou à Québec, ainsi que le 10 mai 2017 au 17e Festival du Jamais Lu aux Écuries à Montréal. Le puissant fond d'un Marais-sans-fin a été sélectionné par un jury coordonné par le CEAD et composé d'André Gélineau, Annick Lefebvre et Pascale Rafie. La lauréate bénéficiera d'un parrainage d'écriture de neuf heures en compagnie de Geneviève Billette, choisie en collaboration avec le CEAD.

Résumé de la pièce
Au Marais-des-Poisseux, Bel-Bibite est perché en haut de son arbre et surveille toutes les allées et venues. Il intercepte alors Limace, une jeune fille qui est à la poursuite de La-plus-grosse-des-bibites, celle qu'elle cherche depuis toujours. Ensemble, les deux enfants partiront en quête des secrets les mieux gardés du Marais. Ils rencontreront la noirceur des profondeurs, la cruauté des bancs de poissons, mais aussi la beauté de ce grand vertige qu'est la découverte de soi. Une pièce pour les petits et les grands, qu'on ait les pieds palmés ou pas.

Mot de l'auteur
« Le puissant fond d'un Marais-sans-fin est né durant un stage d'écriture dramatique, donné par Louis-Dominique Lavigne. Au départ, je n'avais pas d'idée précise du sujet dont je voulais parler. C'est en cours de processus qu'un sens plus profond s'est dégagé du texte. Le principal sujet que j'aborde dans ma pièce est cette difficulté qu'on peut avoir à s'apprécier soi-même et à se percevoir d'un œil juste. Être son pire juge est un phénomène que je remarque souvent chez moi comme chez d'autres, surtout en étudiant dans une école de théâtre. En effet, il s'agit d'un contexte particulier où on s'en impose souvent beaucoup trop. Après quatre années à y passer la majeure partie de mon temps, je ne suis pas surprise que mon texte tourne autour de ce thème, autour de la confiance fragile. Le désir de me lancer dans du théâtre jeune public s'est manifesté lorsque j'ai fait la rencontre de Limace et de Bel-Bibite. Je me suis rapidement attachée à ces personnages qui alimentaient beaucoup ma créativité. J'ai eu envie d'inventer autour d'eux et autour d'un marais. C'était la première fois que j'abordais le théâtre jeunesse. J'y ai trouvé une grande liberté, ce qui m'a permis de me prendre un peu moins au sérieux... ça fait du bien, des fois! Le genre poétique, quant à lui, m'a toujours attirée. Et pour moi, il allait de soit que ce texte allait revêtir un langage très imagé et rythmé. Enfin, Le puissant fond d'un Marais-sans-fin a été de plonger tête première, et de voir jusqu'où le courant allait me mener.»

Le concours de l'Égrégore, nom du premier théâtre expérimental ayant vu le jour à Montréal en 1959 sous l'égide de Françoise Berd, est produit par le RIASQ en collaboration avec le CEAD et le Jamais Lu. Ce concours a vu naître plusieurs écrivains et metteurs en scène depuis sa création, notamment Simon Boulerice, Pierre-Luc Lasalle, Julie-Anne Ranger-Beauregard, Sarah Berthiaume ainsi que plusieurs autres. Le prix est décerné grâce au soutien financier du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, en collaboration avec Fidès.