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Québec réinjecte 3,6 M $ en immobilisations au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue
Article publié le 4 juillet sur La Frontière/Le Citoyen;
Marie-Hélène Paquin
Le député Guy Bourgeois et le ministre Luc Blanchette encadrent le directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Sylvain Blais.
©TC Media - Marie-Hélène Paquin
Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a eu droit à une enveloppe bonifiée pour la réalisation de rénovations, modifications et bonifications dans les installations de ses trois campus. Pour l’année 2015-2016, le ministère de l’Enseignement supérieur lui a accordé 3 618 400 $.
Chaque année, le Cégep reçoit une enveloppe destinée au maintien en état de son parc immobilier, à résorber son déficit de maintien des actifs, au renouvellement de son parc de mobilier et à son développement informatique. Cette année, le montant de 3,6 M $ est particulièrement imposant.
Le ministre délégué aux mines et ministre responsable de la région Luc Blanchette en a fait l’annonce en compagnie de son collègue et député d’Abitibi-Est, Guy Bourgeois, le 4 juillet. Pour le Cégep, il s’agit d’un montant considérable.
«C’est un investissement majeur, a reconnu Sylvain Blais, directeur général du Cégep. Ce sont des sommes à peu près équivalentes d’une année à l’autre, mais effectivement, pour l’année que l’on termine, le montant est supérieur aux années antérieures, un signe de réinvestissement dans le parc immobilier pour soutenir notre enseignement.» Le directeur général a toutefois affirmé que cette somme n'était toujours pas suffisante à la réalisation de tous les travaux nécessaires.
Des travaux
Cette somme accordée par Québec représente une très bonne nouvelle pour toute la région, puisque plusieurs profitent des installations du Cégep et que l’économie régionale profite directement de l’enseignement supérieur qu’on y prodigue, comme l'a souligné le ministre Blanchette.
La somme annoncée pour l’année 2015-2016 est déjà en partie dépensée, puisque des travaux ont été amorcés dans les différents campus. «C’est pour le maintien de nos actifs, donc changer la fenestration, changer les systèmes de chauffage, moderniser nos installations afin que nos étudiants puissent mieux s’y retrouver, a cité M. Blais en exemple. Nous avons un projet majeur ici à Rouyn-Noranda qui touche l’endroit que les étudiants fréquentent le plus, la cafétéria et le hall d’entrée. On a également un projet équivalent pour le centre de Val-d’Or et le campus d’Amos.»
Formation à distance
Récemment, le rapport Demers sur l’enseignement supérieur démontrait que la voie d’avenir pour la formation post-secondaire passait beaucoup par la formation à distance. Ainsi, une partie de l’enveloppe annoncée par Québec servira à acquérir du matériel informatique à la fine pointe de la technologie.
«On utilise ces sommes-là pour développer nos salles de télé-enseignement et de vidéoconférence, a indiqué le directeur général. L’Abitibi-Témiscamingue a un vaste territoire à couvrir et on souhaite offrir la formation le plus près du citoyen possible. On sait que ça fait une grande différence au niveau de l’inscription et du maintien.» L’offre de formation à distance est en effet l’une des pistes de solution envisagée par le Cégep, qui fait face à une baisse de demandes d’admission à la rentrée 2016.