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Immersion culturelle en Martinique pour des étudiants du programme Arts, lettres et communication, profil Multidisciplinaire, du Cégep de Drummondville

Drummondville-1 avril 2016-Sept étudiants du programme Arts, lettres et communication, profil Multidisciplinaire, accompagnés de deux enseignantes du Cégep de Drummondville ont récemment pris part à une semaine d’immersion culturelle en Martinique. Pour Noémie Beaulac, Marie-Pier Beauregard, Alexia Blanchette, Vincent Côté, Audréanne Fortin, Mérédith Gonzalez-Bayard et Mélina Verrier, cette expérience unique a été extrêmement formatrice, tant sur le plan pédagogique que personnel.

Inscrit dans le cadre du cours «Parcours vidéo», qui représente l’épreuve synthèse des finissants du programme, ce voyage avait pour but de permettre aux étudiants d’intégrer un ensemble de compétences acquises, tant en lien avec le volet Cinéma du programme qu’avec les notions de culture, d’art et de société. Les participants ont ainsi eu la chance de réaliser différents tournages documentaires dans des lieux culturellement inspirants.

 

Des enseignants dévoués à l’origine du projet

L’idée d’offrir cette expérience unique aux finissants aura mis plus de deux ans à se concrétiser. Issue d’une collaboration de la part de toute l’équipe enseignante du Département de littérature et communication, ce sont particulièrement Étienne Beaulieu et Josée Brodeur qui ont uni leurs forces pour mettre sur pied le projet. Mme Brodeur a d’ailleurs accompagné les étudiants lors de leur périple, en compagnie de Nancy Quessy, elle aussi enseignante au programme.

Au cours des deux dernières années, le Département s’est donc mobilisé pour soutenir la mise sur pied du voyage. Tout d’abord en contribuant à l’organisation d’activités de financement, mais aussi en soutenant la préparation du projet du point de vue des apprentissages. Entre autres, la Martinique a été le sujet étudié dans le cadre du cours Littérature du monde, ce qui a permis aux futurs voyageurs de mieux connaitre l’histoire du pays et leur a ainsi offert un tout autre regard en prévision de leur expérience.

Accueil chaleureux et paysages extraordinairesPaysage_MP_Beauregard

Dès leur arrivée à Fonds-Saint-Denis, une commune française située dans la partie nord de la Martinique, les voyageurs ont été marqués par la chaleur de l’accueil qui leur a été réservé. Logés dans une case créole familiale traditionnelle, ils ont pu vivre une expérience de tourisme différent, en habitant sur une exploitation agricole. Cette proximité aura suffi aux membres du groupe pour développer une complicité qui allait s’installer pour toute la durée du voyage.

«Avant de partir, on ne sait jamais comment une telle expérience de groupe va se dérouler. J’ai été agréablement surprise : tout s’est extrêmement bien passé. Les étudiants se sont montrés passionnés, curieux et motivés, et ce, pour toute la durée du séjour. Ils ont du faire preuve d’ouverture et développer leur sens du partage, ce qui s’est fait tout naturellement. Tout a semblé facile pour eux; j’étais vraiment fière de les accompagner!», a commenté Josée Brodeur, enseignante en Arts, lettres et communication.

La Martinique a tout d’abord permis aux visiteurs de découvrir des paysages à couper le souffle. Chaque recoin de cette île volcanique donne la sensation d’être dans un autre monde. On y retrouve à la fois un climat tropical, des plages de sable noir et de sable blanc, une vue sur la mer ainsi qu’une faune et une flore exceptionnelles, en plus de nombreux sites riches en histoire et en culture. De nombreuses visites étaient d’ailleurs prévues dans le but d’ouvrir les étudiants sur le monde qui les entoure et de les faire aller à la rencontre du peuple martiniquais.

Des documentaires riches en contenu

Évidemment, puisque l’option Multidisciplinaire du programme comporte un volet Cinéma important, les premières journées ont été consacrées au tournage des différents documentaires étudiants, dont certains pourront être visionnés lors de la Projection publique annuelle qui aura lieu le mercredi 11 mai prochain au cinéma RGFM. En tout, trois projets ont été élaborés, chacun sur un volet différent de la culture martiniquaise. Le devoir de mémoire, avec une visite à la Savane des Esclaves (un site touristique sur l’histoire de l’esclavage en Martinique), la danse folklorique ainsi que la faune et la flore du pays étaient les trois sujets de reportage choisis par les étudiants.

Bien qu’ils étaient préparés pour leur documentaire, les étudiants ont eu l’heureuse surprise de voir l’accueil chaleureux du peuple de la Martinique modifier légèrement leurs plans de reportage, par exemple par l’ajout d’entrevues. Des accès privilégiés, entre autres aux coulisses d’un spectacle de danse folklorique, sont aussi venus bonifier les tournages.

Les gens se sont montrés très généreux, très reconnaissants de l’intérêt porté envers leur pays. Ainsi, les voyageurs ont eu l’opportunité de rencontrer un peuple qui leur a appris un mode de vie différent, en harmonie avec ce qui l’entoure. Ils ont pu discuter avec des gens pour qui il est essentiel de vivre un jour à la fois et de se détacher des biens matériels. C’est pourquoi ce voyage aura été si formateur pour ses participants; non seulement il aura permis de réaliser des documentaires fascinants, mais il leur aura aussi fait découvrir des humains passionnants.

Ce qu’elles en retiennent

«Ce voyage m’a vraiment donné le goût de faire des documentaires à l’étranger, de filmer d’autres réalités et d’aller à la rencontre des gens d’ailleurs. J’ai adoré cette expérience.  Les gens étaient détendus; c’était super agréable d’être là-bas. Ce voyage a eu un grand impact sur moi et m’a montré des gens qui vivent avec d’autres valeurs.» – Marie-Pier Beauregard, étudiante.

«Je pense que c’est un voyage qui va m’accompagner toute ma vie, que ce que j’y ai appris va me servir dans tout. Mon apprentissage va au-delà de l’histoire et de la culture. C’est aussi une ouverture sur le monde.» – Mélina Verrier, étudiante.

«Ce voyage, c’est beaucoup plus qu’un voyage d’agrément. Ça a été un voyage aussi enrichissant sur le plan culturel que sur le plan humain. Ce projet est parfaitement aligné avec les valeurs du cégep, qui se donne pour mission de former plus que des étudiants, mais des citoyens du monde. Et pour moi, dans ce sens, c’est mission accomplie!» – Josée Brodeur, enseignante et accompagnatrice du groupe.

À propos du Cégep de Drummondville

Le Cégep de Drummondville offre de la formation initiale à plus de 2300 étudiants inscrits dans sept programmes préuniversitaires et douze programmes techniques menant à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales (DEC). Le collège a développé sa carte des programmes autour des arts, des doubles DEC et des technologies, tout en faisant de la réussite et de l’accessibilité les deux valeurs fondamentales de sa mission éducative.

La Formation continue propose, par ailleurs, une quinzaine d’attestations d’études collégiales (AEC) visant la réinsertion professionnelle et le développement de compétences à plus de 400 étudiants-adultes, sans compter les quelque 1000 participants des ateliers ouverts à la population, de la Reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) et des formations en entreprises formés annuellement.

Véritable milieu de vie, le collège se veut à l’image de sa communauté : dynamique et résolument tourné vers l’avenir.

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Source : Elise Laramée,Conseillère en communication,Service des communications
Cégep de Drummondville,819.478.4671 poste téléphonique 4554, 819.314.0174 (téléphone cellulaire et SMS),elise.laramee@cegepdrummond.ca