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Design industriel - Cégep du Vieux-Montréal - Une vision du transport en commun de l’avenir

2 novembre 2015 - Une dizaine d’élèves en techniques de design industriel du cégep du Vieux Montréal ont tenté d'imaginer le transport en commun montréalais du futur. Aperçu de leur idée.
Marc Tison La Presse/ publié dans la Presse+

Les voitures largement vitrées, indépendantes et sans conducteur, peuvent rouler sur route, sur rails de métro, de tramway ou de chemin de fer, ou suspendues comme un monorail.

Dans 30 ans, les transports en commun montréalais ne ressembleront probablement pas à la proposition que nous font une dizaine d’élèves en techniques de design industriel du cégep du Vieux Montréal.

Mais qui sait ? On peut rêver l’idéal. Et même le concevoir.

C’était l’objectif du projet parascolaire proposé par le professeur Serge Nadeau.

« J’ai lancé à mes étudiants l’idée d’effacer la carte du réseau de transport de Montréal et de repenser le système du futur, sans contraintes, juste pour le plaisir. »

— Serge Nadeau, professeur

Les élèves de première, deuxième et troisième année, chacun dans la mesure de ses talents et de son expérience, ont travaillé en commun à ce projet pendant un an, à raison de trois heures par semaine.

« On a cerné les problèmes qu’on voulait traiter et à partir de ça, on a fait la conceptualisation, décrit Tracy Rakoto, qui entamait sa première année d’études au début de ce projet. Le nombre de choses que j’ai apprises, c’est phénoménal ! »

Les apprentis designers proposent un véhicule électrique qui peut emprunter successivement une voie de monorail, un chemin de fer, puis plonger dans le métro ou circuler dans les rues.

Ils présentent le cheminement et le résultat de leur travail avec une maquette et une série de panneaux illustrés, dont la facture les a surpris eux-mêmes. « On a vu des panneaux de présentation de design industriel faits par des professionnels, et ça accote ce niveau », commente Félix Beaudry, maintenant en troisième année.

« On est allés plus loin que je pensais. Je leur avais donné un objectif ambitieux. »

— Serge Nadeau, professeur

Rappelons qu’il s’agit d’un projet parascolaire non obligatoire, sans crédit à la clé. Ces élèves sont mus par l’enthousiasme. Ils carburent au désir d’apprendre.

« Si ça peut inspirer le prochain transport en commun, si ça peut montrer ce qui pourrait être fait de mieux ! », lance Félix, comme un vœu et un défi.

Leur vision est présentée jusqu’au 5 novembre au 7e étage du cégep du Vieux Montréal.

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