Réunionnais, Français, Guadeloupéns et un Ivoirien ont choisi le Cégep Beauce-Appalaches

Saint-Georges, le 26 août 2015 – Dix-neuf nouveaux étudiants étrangers ont fait leur entrée au Cégep Beauce-Appalaches la semaine dernière.  Une douzaine d’entre eux proviennent de l’Ile de la Réunion.  Quatre arrivent de la France, deux de la Guadeloupe et un de la Côte d’Ivoire.  Ils ont rejoint une vingtaine d’autres étudiants étrangers, principalement des Réunionnais, qui fréquentaient déjà dans l’institution beauceronne.  Avec les Québécois d’origine haïtienne, congolaise et croate membres de l’équipe de football des Condors, ces étudiants donnent une saveur multiethnique au Cégep Beauce-Appalaches.

Photo du groupe prise lors d’un pique-nique au Parc des Sept-Chutes.

Dans le cadre des activités entourant leur accueil, les nouveaux arrivants ont pris part à un pique-nique au Parc des Sept-Chutes.  Quelques étudiants étrangers arrivés au cours des dernières années et certains diplômés réunionnais installés en Beauce étaient également de la partie, question de raconter aux petits nouveaux comment se déroule leur expérience en terre québécoise.  Certains des diplômés étaient même accompagnés de rejetons, nés chez nous.

Les nouveaux étudiants étrangers du Cégep sont majoritairement inscrits en éducation spécialisée et en éducation à l’enfance.  On en compte aussi en soins infirmiers, en tourisme, en comptabilité et gestion et en génie civil.  Les Réunionnais ont, la plupart du temps,  entendu parler du Cégep Beauce-Appalaches par des compatriotes qui ont vécu l’expérience québécoise. 

La Guadeloupéenne Marylde Castard a découvert l’institution en surfant sur Internet.  « Je voulais un cégep dans le sud du Québec qui offrait le programme de techniques d’éducation à l’enfance, dit-elle.  Le dépaysement est total.  Il y a tous ces grands espaces et la végétation qui est tellement différente de chez nous où on voit surtout des cocotiers ».  Elle dit ne pas être inquiète lorsqu’on lui parle de l’hiver et de la neige.  « Je vais me procurer les vêtements les plus chauds afin d’en profiter ».

D’autres étudiants comme la Française Amandine Brèche sont venus accompagnés de leur conjoint.  Pendant que la jeune femme originaire de la Savoie étudiera en éducation spécialisée, son copain Mathieu tentera de dénicher un emploi en foresterie.

Même si la technologie a simplifié les communications internationales, l’accueil d’étudiants étrangers demande le déploiement d’une importante logistique.  « Les formalités académiques comme le choix d’un programme, la validation des certificats d’études et les demandes de permis divers doivent d’abord être remplies à distance, précise Pierre-Olivier Lachapelle qui accompagne les nouveaux arrivants.  Nous nous rendons à Montréal pour accueillir les étudiants qui, dans certains cas, ont voyagé durant une trentaine d’heures.  Après le dédouanage et la récupération des bagages, nous prenons la direction de la Beauce ».

« Une fois rendus en Beauce, nous accompagnons les jeunes vers les appartements ou les chambres que nous leur avons aidé à dénicher, ajoute Pierre-Olivier Lachapelle.  Nous les aidons dans l’ouverture de leurs comptes bancaires et dans leurs premiers achats.  Nous nous rendons aussi à Québec avec les étudiants d’origine française pour l’obtention de leur carte d’assurance-maladie.  Nous leur faisons découvrir Saint-Georges et ses alentours en plus d’organiser pour eux certaines activités comme une visite au Village Vacances de Valcartier.  Nous assurons ensuite un suivi constant avec eux pour nous assurer qu’ils s’adaptent bien à la réalité d’ici ».

L’internationalisation du Cégep Beauce-Appalaches s’est amorcée à l’aube des années 2000.  Les Réunionnais ont débarqué en grand nombre au milieu de la décennie 2000-2010.  Avec la diminution des bourses de mobilité internationale accordées par le gouvernement français aux Réunionnais, le nombre d’étudiants de cette île de l’Océan Indien s’est stabilisé autour d’une quinzaine par année.  Un bon nombre d’entre eux sont maintenant installés en permanence en Beauce ou ailleurs au Québec où ils occupent des emplois.

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Source : Réjean Bergeron
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