Nouvelles

Techniques d’intervention en délinquance s’ajoute à la carte des programmes du Cégep de Drummondville


Une première cohorte de 36 étudiants et étudiantes démarrera cet automne

Le vendredi 20 février 2015 – Le Cégep de Drummondville offrira dès le trimestre Automne 2015 le programme de formation technique conduisant au diplôme d’études collégiales (DEC) en «Techniques d’intervention en délinquance». Les inscriptions vont d’ailleurs bon train pour le 1er tour au Service régional d’admission du Montréal métropolitain (SRAM), dont la date limite est le 1er mars prochain.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science (MESRS), Yves Bolduc, a informé la direction du collège de cette nouvelle autorisation il y a quelques jours. Avec le démarrage déjà annoncé du programme «Technologies sonores», c’est donc dire que deux nouveaux programmes commenceront leurs activités cet automne au Cégep de Drummondville, au grand plaisir de la directrice générale du collège.

Sur ce cliché, nous reconnaissons la directrice générale du Cégep de Drummondville, Brigitte Bourdages; le directeur des études du collège, Pierre Asselin; la directrice adjointe des centres de réadaptation au Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre du Québec, Hélène Goulet, et le président du conseil d’administration du Cégep de Drummondville, Alain Charest. (Photo : Service des communications, Cégep de Drummondville)

«Nous sommes très fiers de l’ajout de ce nouveau programme qui vient enrichir notre carte de la famille des «Techniques humaines», a indiqué Brigitte Bourdages, en conférence de presse. Au cours des deux dernières années, notre équipe a travaillé d’arrache-pied pour obtenir le programme «Techniques d’intervention en délinquance» puisque cette formation est inexistante au centre du Québec. Nous avons trouvé une oreille attentive auprès de M. Bolduc et du Ministère, que nous remercions pour leur confiance.»

Soulignons que le plan d’aménagement en formation professionnelle et en formation technique de la région Centre-du-Québec met d’ailleurs en lumière le souhait de diversifier l’offre de formation régionale en développant de nouvelles opportunités dans les programmes collégiaux en techniques humaines.

Dans ses démarches, le Cégep de Drummondville a pu compter sur l’appui d’une dizaine d’intervenants locaux et régionaux, dont la Table régionale de l’éducation Centre-du-Québec, Emploi-Québec Centre-du-Québec et le Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

«Nous sommes à même de témoigner que cette formation permettra de faire graviter autour des jeunes en difficulté des professionnels issus de ce programme leur permettant ainsi d'accéder à des rêves, de l'espoir et de vivre une réinsertion sociale avec succès», a commenté Hélène Goulet, adjointe à la direction des centres de réadaptation du Centre jeunesse.

Emploi Québec Centre-du-Québec a d’ailleurs rendu un avis favorable suprarégional pour cette demande d’ajout de programme de formation technique. En effet, les perspectives d’emploi sont acceptables pour la profession de travailleuses et travailleurs des services communautaires et sociaux pour les régions ciblées, en vertu d’un taux de chômage des diplômés de l’ordre de 1,9 %. Et selon les Perspectives d’emploi par profession 2012-2016 d’Emploi-Québec, plus de 1000 postes seraient à combler au Centre-du-Québec, en Estrie, en Mauricie et en Montérégie au cours de cette période.

Grandes possibilités
À l’heure actuelle, le programme «Techniques d’intervention en délinquance» n’est offert par des cégeps qu’à Montréal, Québec, en Gaspésie et en Abitibi. La direction du collège s’attend donc à ce que des jeunes du Centre-du-Québec, mais aussi de la Mauricie, de la Montérégie et de l’Estrie, s’y inscrivent en vue de la rentrée de l’automne 2015. Comme quelque 25 % des étudiants et étudiantes du Cégep de Drummondville proviennent déjà de l’extérieur de la région, la communauté collégiale est déjà prête à répondre à la demande (aide financière, résidences étudiantes, soins de santé, etc.).

Les techniciens et techniciennes en intervention en délinquance sont des acteurs incontournables dans divers milieux d’intervention sociale. Ils peuvent d’ailleurs y effectuer des interventions très variées. Ils ont les compétences voulues pour assumer un rôle déterminant dans l’offre des services sociaux au Québec, soutient le directeur des études du Cégep de Drummondville.

«Le programme vise bien plus que la délinquance juvénile, a insisté Pierre Asselin. Les personnes qui diplômeront après trois ans seront aptes à intervenir auprès des adultes et des jeunes qui manifestent des troubles de comportement et de délinquance. Elles seront également en mesure d’aider les victimes d’actes criminels et de travailler tant en prévention qu’en intervention.»

Concrètement, les diplômés et les diplômées en «Techniques d’intervention en délinquance» s’engageront activement dans la préparation et la mise en œuvre de divers programmes de prévention du crime, aide aux victimes et resocialisation de personnes délinquantes, et ce, par l’entremise de rencontres individuelles, d’animations de groupes et en travaillant potentiellement avec les parents, les proches, l’école et les divers intervenants sociaux.

Agir au cœur de la diversité sociale
Les fonctions et les tâches des techniciens et techniciennes en intervention en délinquance dans le contexte des modifications au Code des professions sont de :

- Déterminer, actualiser et réviser un plan d’intervention;
- Évaluer les risques;
- Procéder à l’évaluation et au suivi des jeunes et des adultes.

Ces responsabilités s’assument dans le cadre de plusieurs lois touchant la santé et les services sociaux au sein d’établissements scolaires, d’organismes communautaires et de centres intégrés de santé et de services sociaux, notamment.

Le programme prépare les techniciennes et les techniciens à connaître et à maîtriser plusieurs outils et à intervenir auprès de clientèles qui présentent différentes problématiques. Il comporte 21 compétences reliées à la connaissance des problématiques des clientèles, à l’intervention, à la connaissance du cadre légal et à l’acquisition des outils cliniques.

«Outre l’aspect légal, plus théorique, le Cégep de Drummondville axera sa formation sur le volet pratique de la profession, misant sur plusieurs mises en situation, ateliers de formation et stages de sensibilisation, en terminant la formation par un stage complet d’environ 500 heures», a précisé le directeur des études du collège, en ajoutant qu’il s’agit d’une des professions les plus demandées au Québec, comme en fait foi le taux de placement de 93 %.

Les candidats et candidates qui souhaitent être admis en «Techniques d’intervention en délinquance» doivent posséder des aptitudes comme la patience, l’ouverture d’esprit, le sens des responsabilités, la maturité, une bonne capacité d’écoute et d’analyse, de l’autonomie, de la discrétion et une facilité d’adaptation.

Pour s’inscrire dans ce nouveau programme du Cégep de Drummondville, il suffit de visiter le www.cegepdrummond.ca/tid, puis de cliquer sur le bouton d’accès rapide «Demande d’admission». Le 1er tour d’admission au SRAM prendra fin le 1er mars prochain tandis que la fin du 2e tour est fixée au 20 avril 2015.

- 30 –

Pour informations :

Isabelle Côté
Conseillère en communication
Service des communications
Cégep de Drummondville
819.478.4671, poste téléphonique 4552
isabelle.cote@cegepdrummond.ca
www.cegepdrummond.ca

Source :  
Dominic Villeneuve, coordonnateur
Service des communications
Cégep de Drummondville
819.478.4676 (ligne directe)
819.470.0282 (téléphone cellulaire et SMS)
dominic.villeneuve@cegepdrummond.ca
www.cegepdrummond.ca